Voilà bien la dernière de celui qui parle à l’oreille du président, il trouve que les vieux coûtent cher à l’état. A la suite d’un séjour de quinze jours à l’hôpital de son père, 102 printemps tout de même au compteur, figurez-vous qu’il a voulu savoir combien la collectivité avait déboursé pour s’occuper de lui. Résultat : 100 000 euros ! 

La note est salée. Ce qui fait dire à monsieur Minc junior : « Est-il vraiment normal que l’Etat ( en fait ce n’est pas l’Etat directement mais la sécurité sociale)  nous fasse un tel "cadeau", alors que nous avons un patrimoine qui aurait permis de prendre en charge cette dépense. »

Eh oui, puisque les vieux ont de l’argent ou un patrimoine, pourquoi ne pas leur faire payer les soins médicaux ?

A partir de quel âge, Monsieur Minc, considérez-vous que la solidarité nationale ne doit-elle plus nous assurer ?

Moi qui ai conduit ma mère de 80 ans la semaine dernière faire un examen, je peux vous dire que, n’ayant pas de mutuelle complémentaire, elle a fait un chèque de 120 euros ce qui représente une partie non négligeable de ses revenus. On se doute que le papa de monsieur Minc n’a pas de soucis financiers et que si c’était le cas, son fiston serait là pour l’aider.

Quand on sait que les fais médicaux augmentent avec l’âge et que l’on voit les médicaments de moins en moins remboursés, on n’est pas loin d’une médecine à deux vitesses.

Vous en avez d’autres des idées comme ça, Monsieur Minc ?  

Et dire qu’on nous a fait croire que travailler le lundi de Pentecôte, c’était pour les vieux.