La proposition de gouvernement d’ouverture ne rallie pas les suffrages au sein même de la cellule de l’UMP. Certains fidéles exprimant leur désapprobation.

Nicolas Sarkozy, l’histoire d’une belle supercherie politique. Les commentaires taxeront cet article de gauche. Je ne fais que constater les faits. Le vote a désigné Nicolas Sarkozy, je m’incline. Le journalisme citoyen nous donne l’occasion d’exprimer notre opinion.

Une partie de sa campagne était destinée a discréditer François Bayrou. Après, monsieur Nicolas Sarkozy s’est investi dans la conquête de l’électorat de Jean-Marie Le Pen. Maintenant, il se tourne vers la gauche.

La crise gronde dans la cellule des fidèles. L’amertume succède à la liesse qu’a entrainé son élection. Plus préoccupé par la passation de pouvoir, Nicolas Sarkozy ne s’émeut guère de la situation.

Une phrase de Nicolas Sarkozy m’interpelle :

" Nous ne devons pas avoir peur d’aller vers les autres, vers des idées différentes, l’ouverture, c’est la caractéristique des âmes fortes, j’ai confiance en vous "

On dirait une allocution de François Bayrou ! L’imposture politique est flagrante. Les fidèles d’hier doivent avaler la couleuvre!

Le premier à exprimer sa rancoeur est Patrick Devedjian qui, pour clore son allocution, a lancé un trait bien sarcastique :

" La fidélité n’est pas forcément le contraire de la compétence "

A chacun de se faire son opinion. La droite, qui a soutenu Sarkozy, risque bien de lui causer des problèmes. L’électorat bien a droite doit être consterné par la tournure des évenements. Le vote a désigné un habile stratége. Charismatique à l’extrême, pragmatique, et, finalement, qui ne se révéle être qu’un imposteur!

Les législatives seront le moment à privilégier pour changer la direction de cette vaste parodie politique …