Crédité de 18,57 % des suffrages au premier tour, le candidat « centriste » François Bayrou s’était tout d’abord abstenu de donner toute consigne de vote.
Dans un entretien accordé au journal Le Monde mercredi soir, à l’issue du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, il a toute fois précisé : « Je ne voterai pas pour Sarkozy ».
Il se pose ainsi face à celui dont il estime qu’il « (…) risque d'aggraver les déchirures du tissu social".
L’ex ministre de l’Intérieur du gouvernement sortant s’est prévalu lors du débat face à sa concurrente du PS, du soutien des élus et parlementaires de l’UDF, rappelant que ces derniers avaient leur place au côté de l’UMP.
L’attitude de ces élus « félons » face à leur chef de file – dont M. de Robien est le parfait exemple – n’est pas si surprenante lorsque l’on se rappelle du soutien inconditionnel qu’ils ont apporté au(x) gouvernement(s) Raffarin.
Reste désormais à savoir quel sera le choix des électeurs qui se sont portés sur la candidature Bayrou lors du 1er tour…