En 1973, Lyndon LaRouche et une équipe de chercheurs ont identifié les rapports étroits entre la désintégration systémique de l’économie mondiale et l’émergence de nouvelles et anciennes maladies pandémiques. Pendant qu’on nous annonce en pleine page que le monde « sort de la récession », la destruction des emplois et l’effondrement de l’économie physique provoquent la destruction du niveau de vie des populations.

 

C’est ce qu’on constate très directement en Ukraine, où  37900 personnes ont été touchées par des infections respiratoires virales dans l’ouest du pays. 951 d’entre elles,dont 500 enfants, ont été hospitalisés dont 61 en soins intensifs.

En conséquence, le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko a annoncé aujourd’hui la fermeture de tous les établissements scolaires et l’annulation des rassemblements publics dans le pays pour trois semaines en raison de la pandémie de grippe H1N1.

 Sur place, la population fait la queue pour des masques et des antiviraux “introuvables“. De nombreuses personnes, étudiants en tête, quittent les villes. Les citrons, utilisés traditionnellement contre la grippe, ont disparu des marchés. Même Kiev, la capitale est touchée par un début de panique qui pourrait s’étendre aux frontières. Les hôpitaux ont été pris d’assaut et les étudiants en médecine mobilisés. A bout de nerf, les gens se précipitent en masse en Pologne ou en Russie pour y chercher des médicaments, des masques et des vaccins. La ministre polonaise de la Santé Ewa Kopacz envisage de fermer la frontière avec l’Ukraine si la virulence du virus se confirme.

Si parmi les morts, de nombreux cas de grippe H1N1 ont été recensés, plusieurs spécialistes ukrainiens n’excluent pas qu’il s’agisse de peste pneumonique, plus rare que la peste bubonique mais beaucoup plus mortelle.

(http://www.solidariteetprogres.org/article5953.html)