Continuons notre visite des groupes légendaires de rock.                                    

 

                                                        PINK  FLOYD

   

C’est avec émotion que j’aborde ce chapitre, avec un clin d’œil pour mon ami Jiminix. Je ne vais pas tracer l’anthologie du groupe, je vais traiter ce chapitre d’une façon totalement différente.

 

Je m’attarderai sur « The Wall », et sur Syd Barret fondateur du groupe, véritable prodige de cette période underground, dévoilant les bases du psychédélisme, avant d’être victime de ses propres expérimentations.  

Véritable icône du mouvement psychédélique, Syd reste le plus énigmatique créateur de l’époque, de l’exclusion du groupe à sa vie d’ermite dans la banlieue de Cambridge, jusqu’à son décès le 12 juillet 2006, à l’âge de 60 ans.

Un parcours à la « Arthur Rimbaud »… Musiques expérimentales, textes philosophiques, et politiques, l’œuvre de Pink Floyd est envoutante…

Le Pink Floyd de Syd Barret :

{youtube}wH3pqYwDBdQ{/youtube} {youtube}ts-2lg5fpQ4{/youtube}   L’œuvre de Pink Floyd reste hanté par son fondateur, Syd Barret. Si vous disséquez « The Wall », que vous suivez Pink, vous constaterez qu’il est à la fois l’alter-égo de Roger Waters, et fortement inspiré par Syd Barret. Le film d’Alan Parker, d’une esthétique superbe, alternant les scènes poétiques, et d’autres à la dureté psychologique ardente, le tout transporté par l’halluciné Bob Geldorf, tout simplement habité par son rôle. L’album le plus crépusculaire du groupe devient le film témoin d’une génération déboussolée, une dénonciation du totalitarisme, et de la rigidité de l’Education britannique. Le tour de maitre d’Alan Parker est d’avoir trouvé l’alchimie parfaite qui existe entre le son et l’image. On adore ou on déteste. {youtube}tk-Xr5OJL_E{/youtube}   {youtube}dXAnfbZ2nEc{/youtube} Un film qui se révèle dur, car il ne fait aucune impasse sur aucun coté de l’Homme, dont il dépeint les plus sombres. Pink l’antihéros se construit son mur pour diverses raisons, de la guerre (la mort de son père), une mère trop protectrice, les professeurs qui l’ont humilié, l’école qui a voulu l’endoctriner, l’adultère, la société de consommation. Ce kaléidoscope est un enchevêtrement génial de scènes cauchemardesques et apocalyptiques, tantôt dessinées, tantôt filmées. The Wall en devient une expérience visuelle et musicale intense et surtout unique. Je vous offre quelques vidéos des plus grands morceaux de ce groupe légendaire : Echoe’s Partie I  et II dans le décor des ruines de Pompéi : {youtube}J2hFZ8KnsSo{/youtube} {youtube}5sein6WnbY0{/youtube}   Money. L’album « The Dark Side of The Moon » est resté pendant 741 semaines (14 ans et 3 mois) dans le top 200 américain, l’ingénieur du son n’est autre qu’Alan Parsons : {youtube}Xl6NfQyNLto{/youtube} Time. Certainement l’un des morceaux que je préfère dans cet album mythique : {youtube}nSLqbl2Xshs{/youtube} Shine on You Crazy Diamond. L’hommage de Pink Floyd à son fondateur, qui est apparu lors de l’enregistrement de cet album (Wish You Were Here) totalement métamorphosé, au point que les membres du groupe ne l’ont pas reconnu, causant une vive émotion, surtout à Roger Waters qui s’effondra en larmes… {youtube}vyqgjCKm9nQ{/youtube} Another Brick in The Wall , encore un extrait du somptueux film d’Alan Parker: {youtube}E3_NuWb9r2A{/youtube} Atom Heart Mother: {youtube}UkzHXlFUBwU{/youtube} Richard Wright, le claviériste génial de Pink Floyd s’est éteint le 15 septembre 2008, terrassé par un cancer à l’âge de 65 ans.250px-rickwright.jpg Le nom du groupe, baptisé allégrement « flamant rose »…Le nom du groupe vient de l’admiration que porter Syd Barret à deux joueurs de blues : Pink Anderson et Floyd Council…