Derrière le nihab et la burqa…il y a toujours un homme.

Je crois en la laïcité comme un véritable espace de liberté de conscience, ou s’impose naturellement une neutralité religieuse.

Il ne faut pas oublier que la burka et le nihab ne sont pas des signes d’appartenance religieuse, mais représentent des signes de régression de l’humanité.

L’initiative du député-maire André Gerin réclamant une commission d’enquête sur le port de la burka et du nihab en France risque bien de soulever des polémiques, et de voir dans cette démarche une phobie de l’Islam.

Pourquoi ne pas interdire la croix catholique, qui symbolise l’inquisition et une certaine forme de soumission de la femme ?

On pourrait également incriminer le juif et sa kippa, représentant un communautarisme dominant (…).

La burka et le nihab ne sont que des signes ostentatoires de religiosité médiévale, sexistes et humiliants.

Il ne faut pas omettre que cette volonté d’interdire risque de créer une victimisation, et par le fait même renforcer encore un peu plus l’islamophobie ambiante. Sans vouloir parler de « choc des cultures ».

A ce titre la réaction de Fadela Amara est significative :

« La burka et le nihab (…). Ce n’est que l’expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes. Il faut que la démocratie et la République se donnent les moyens de stopper la propension de la burqa et du nihab ».

 

Personnellement je ressens la burqa et le nihab comme symbole de l’oppression que subissent les femmes, qui finalement se retrouvent prisonnière, par la volonté de quelques « hommes » ne voyant qu’une manière de parvenir au but fixé : le pouvoir. Il y a une dizaine d'années encore, la burqa et le nihab étaient bien rare dans l'hexagone, une preuve de cette montée de l'intégrisme (…)

Al-Banna , penseur musulman égyptien, théologien islamique confirmé, depuis plus de 40 ans affirme que le voile islamique (hidjab et par extension burqa) n’est pas légalement et religieusement obligatoire, et ne relève pas d’une prescription du Coran.

Il faut bien reconnaitre que cet accoutrement est aux antipodes de nos valeurs. Il ne s’agit pas d’interdire aux musulmans de pratiquer leur religion, mais une volonté de bloquer la progression des islamistes.

Les politiques sont tièdes, et comme bien souvent font preuve d’une lâcheté. On ne peut tolérer l’oppression de ces femmes sous prétexte de stigmatisation.

Le prosélytisme est interdit en France, et l’intégrisme doit l’être (…).

Il faut faire preuve de courage, légiférer.

La France doit-elle interdire le port de la burqa et du nihab ?