La Camif, numéro trois français de la vente à distance, s'apprête à supprimer entre 350 et 450 emplois sur 1.500 à Niort, a-t-on appris mercredi de source syndicale à La Crèche, en marge d'une réunion publique de Ségolène Royal.
Des représentants syndicaux accompagnés de 300 salariés, qui avaient appris la nouvelle dans la matinée, sont venus à la rencontre de la candidate socialiste à l'élection présidentielle, pour lui demander de faire annuler le plan.
Selon les syndicats, l'annonce des suppressions de postes a été faite mardi lors d'un conseil d'administration à Paris.
600 salariés de la Camif ont participé à une assemblée générale du personnel en début d'après-midi à Niort, à l'invitation des syndicats CGT, FO, CFDT, CGC.
Les syndicats ont dénoncé "le mépris" de la direction envers les instances représentatives du personnel et son manque de stratégie. "Depuis 2000, le directeur général Philippe Lhermitte engage son troisième plan (de restructuration), ce qui démontre qu'il n'a aucune stratégie d'entreprise", a déclaré Jocelyne Baussant, du syndicat FO.