Certains candidats n’ont pas peur de se dévoiler et se disent prêts à débattre avant le premier tour, le 22 avril, Ségoléne Royal et François Bayrou se sont prononcés en faveur d’un tel débat. Nicolas Sarkozy parait plus sceptique, il réfute l’ide d’un tel débat, en faisant jouer la thése du favoritisme politique. D’autres candidats ont gagné le droit d’être présent au premier tour et ne seront pas conviés à ce débat , il aurait fallu placer ce débat avant la clôture des parrainages …

80% des personnes interrogées étaient favorables à l’organisation d’un ou plusieurs débats télévisés avant le premier tour, entre Royal, Bayrou et Sarkozy …

La demande est forte. Jean-Marie Le Pen n’était pas hostile à ces débats, en soulignant, comme les autres acteurs, sous certaines conditions, l’utilité de ce débat. Il sera utile seulement si des conditions normales sont mises en oeuvre pour que les candidats présents puissent s’exprimer entre eux et que cela ne tourne pas à la cacophonie …

En tablant sur les candidats qui ne pourraient s’exprimer dans un tel débat, Nicolas Sarkozy veut se donner le beau rôle. Rien n’empêche les chaînes de promouvoir un grand débat avec la présence des douze candidats, avec un temps limite d’antenne pour chacun et une panoplie de questions pertinentes. Un tour de table qui pourrait s’avérer fort attrayant, si chacun met de la bonne volonté à respecter les propos tenus par les autres candidats. Certains me diront utopistes … certainement …

José Bové est le douzième homme, creusant un peu plus le sillon de la gauche, qui se voit de plus en plus divisée …