ALAIN BASHUNG s’est éteint.

Un communiqué laconique de l’AFP teintait de nostalgie mon week-end. Je me remémorai les instants magiques, les rêveries mélancoliques, cette liberté musicale qu’imprégnait chaque chanson de cet immense artiste.

Sa dernière interview donnée à FRANCE INTER, juste avant son sacre aux Victoire de la Musique, en devient son oraison funèbre :

« C’était quitte ou double : rester chez moi à tourner en rond ou aller dans une voie beaucoup plus difficile ou il fallait une énergie incroyable. L’affection que m’envoyait les gens, j’avais l’impression que ça pouvait me guérir de tous les maux. C’est d’une telle force qu’on se dit : je suis immortel maintenant ».


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Plutôt que me lancer dans une vaine biographie ou dans une quelconque chronique nécrologique, je préfère rester avec le souvenir d’un homme, d’un grand chanteur, d’un excellent acteur, qui à ce titre est immortel. Pour les désireux d’en savoir plus sur le parcours atypique d’ALAIN BASHUNG, il suffit de consulter ce lien .

Pour rendre hommage, la musique reprend son droit et je vous offre un petit florilège de l’immense talent d’ALAIN.

On va débuter notre tour d’horizon par l’un de ces derniers clips :

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Que de souvenirs émaillent ma pensée, ce titre va certainement éveiller votre mémoire :

{youtube}tI0Te4oGVgs{/youtube}

Un petit détour par le cinéma. Ma petite entrprise , comédie sociale avec un excellent VINCENT LINDON, et un César pour la prestation de FRAN9OIS BERLEAND:

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Qui ne se rappelle de ce titre :

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La nous tombons dans le grandiose, ALAIN nous offre un album crépusculaire : FANTAISE MILITAIRE.  Torturé, complexe, déroutant, tout simplement un chef d’œuvre de la musique française. Le dixième opus d’Alain, un album original, poignant, unique en son genre, que l’on peut écouter des milliers de fois sans jamais sans lasser. Un titre pour illustrer mes propos :

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Je ne vais pas oublier la chanson qui l’a propulsé sur le devant de la scène :

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ALAIN BASHUNG n’est pas mort.

Ses chansons inoubliables lui confèrent le statut d’immortel. Le rocker mélancolique a tiré une dernière bouffée, et dans une volute de fumée, il a disparu (…).