LE GRAND  PARDON

Lorsque les mots perdent leur sens, le peuple perd sa liberté !

Décidément  ALEXANDRE ARCADY est à l’honneur. Après le Grand pardon, l’Union Sacrée. Bien des manigances alors que la France s’enferme dans la crise, pour un scrutin qui n’est pas national, les partis politiques semblent faire preuve d’amnésie.

Ces élections européennes vont-ils changer notre quotidien et enfin consolider notre

 pouvoir d’achat ?

 


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Certains prônent déjà que les « grands partis » de droite comme de gauche seront déjugés par les Français.  Ce scrutin dit européen sera-t-il l’occasion  pour que les électeurs (qui votent encore !) expriment leur « grogne » comme nos concitoyens savent si bien le faire (…).

Le PS, par l’entremise de la voix de sa première secrétaire, MARTINE AUBRY, se congratule déjà de cette parodie d’union sacrée. L’air satisfaite, pas de doute tout va très bien madame la marquise. SEGOLENE ROYAL de retour, après ces périples aux Etats-Unis, au Brésil, à la Guadeloupe, ou sur une plage de Marbella, prêchant sans doute la bonne parole ! Toujours people, un coté procédurier pour donner la mesure.

Certains clameront que le programme du parti socialiste est parsemé d’idées rétrogrades, illustré par cette politique de refus sans jamais rien proposer. Ils sont bel et bien dans l’erreur, aux oubliettes le programme de 2004 et place au MANIFESTO , adopté par le PSE (parti socialiste européen) à MADRID, le deux décembre dernier.

Toute cette manœuvre ressemble à un mariage forcé, ou chacun tente de tirer la couverture, le sourire aux lèvres. Ségolène Royal n’espère qu’une déroute de Martine Aubry et du PS pour mieux rebondir et lui permettre un retour sur le devant de la scène. Comme quoi d’une élection européenne, ou finalement les élus français ne seront qu’un petit rouage (parmi les élus des 27 autres pays membres) à BRUXELLES.

Les enjeux de cette élection sont finalement internes, mais en aucun cas ne changeront notre quotidien ou notre pouvoir d’achat (en berne !).  Que dire de la situation de l’emploi avec un mois de janvier tout simplement catastrophique, près de 90 000 chômeurs supplémentaires. Une année 2009 placée sous le signe de la récession, bien loin de ces joutes politiques d’où rien ne ressort, si ce n’est un sentiment de confusion. Comment vouloir légitimer l’Europe alors que chaque pays membre se prépare à établir une dose de protectionnisme (nationalisme ?) face à la crise mondiale. Ce n’est sans doute pas pour demain que l’Europe sera dans la possibilité d’établir une réelle stratégie politique face à cette crise mondiale.

 La conclusion : une élection européenne qui en devient un scrutin national (…).