Alors que la Guadeloupe connait une montée de tension, notre cher ami Nicolas Sarkozy s'est décidé à recevoir les élus locaux. Dos au mur et devant l'insistance des grévistes, le premier ministre François Fillon devra faire de nouvelles propositions pour sortir de l'impasse. Lorsque les gens n'ont plus rien à perdre ils peuvent fir durer leurs grèves très  longtemps. L'État n'a pas intérêt à laisser pourrir la situation. Car comme la gangrène ces revendications pourraient se propager jusqu'en métropole. Le recours aux forces de l'ordre a été déployé pour mettre fin à des barrages routiers mis en place par les manifestants.

Si je déplore ces actes sporadiques visant à paralyser l'ile de toute circulation, ce qui est une entrave à la liberté de circulation, je me demande pourquoi les pouvoirs publics attendent systématiquement que les choses tournent mal pour prendre les revendications au sérieux. Le chômage, le cout de la vie excessif, et un pouvoir inexistant ont fini par mettre en colère ses gens des iles qui même s'ils sont loin très loin, sont nos concitoyens, nos compatriotes. Avez-vous déjà essayé d'énerver un Martiniquais ou un Guadeloupéen ? Ce sont des gens d'une profonde gentillesse.

Pour qu'ils insistent lourdement, c'est que leur situation doit être vraiment désastreuse. Si nos dirigeants faisaient preuve d'un peu de bon sens, les négociations seraient déjà en bonne voie. Partant du principe que lorsque le peuple grogne c'est qu'il y a un malaise, identifions-le, apportons les solutions et arrêtons d'envoyer des pantins qui ne servent à rien. c la me révolte de voir que personne ne se préoccupe de son voisin. Sommes-nous vraiment tous seuls sur terre, chacun dans notre bulle, et pourvu que tout aille bien dans la notre ? Donnez votre avis, dites ce que vous pensez de cette situation, exprimez-vous !