UN SEUL ENNEMI…UN SEUL COUPABLE  de tous les maux : LE CAPITALISME, qui en devient un mot réducteur, ne servant au final qu’a stigmatiser les haines. LE NPA dont l’objectif prioritaire est finalement de surfer sur toutes les tensions par la volonté de quelques bobos contestataires. Le passage d’OLIVIER BESANCENOT, hier soir au Grand Jury de RTL, un grand moment de surréalisme orchestré par une caricature dogmatique, le facteur dans un one man show ou la manière d’esquisser les questions embarrassantes…

 

OLIVIER BESANCENOT VOUT FAIT-IL PEUR ?

La question à la mode ces derniers temps, il est vrai que la majorité se satisfait pleinement de la situation. Plus qu’une réelle menace, l’irrésistible ascension de BESANCENOT, n’oubliant pas largement construite par les médias eux-mêmes, au final ne relève que le symptôme du désarroi et des attentes de toute une partie de l’électorat de gauche. A ce titre le NPA n’est qu’un parti « fourre-tout », et cette volonté de dresser BESANCENOT en chef d’orchestre d’une opposition (moribonde) n’est qu’un artefact médiatique, bien loin de la véritable analyse politique.

Le facteur se pipolise, commence à gonfler du cervelet, refusant toute alliance politique pour les élections européennes, une manière déguisée d’éradiquer le parti communiste. La semaine dernière en appelant à un « nouveau Mai 68 », BESANCENOT ne fait que stigmatiser un retour vers la force, la prise du pouvoir…par un autre pouvoir, engoncé dans un dogme suranné.

Il est vrai que le facteur se réclame « héritier » de LEON TROTSKI, en omettant certainement la réalité historique, qui nous dépeint un individu sanguinaire, chef de l’Armée Rouge, massacrant des milliers de paysans, dont le seul tort est d’avoir voulu refuser la collectivisation des terres, en défendant la (petite) propriété privée. Il est vrai que je m’écarte du débat, mais cela n’était qu’un simple rappel historique.

 Hier sur les solutions qu’il proposerait pour changer la société, le facteur s’est montré soudainement circonspect. Interrogé sur le plan d’aide aux banques par le gouvernement, BESANCENOT se tance d’une remarquable analyse : « le ver est toujours dans le fruit » ! De quoi rester dubitatif. La proposition du facteur face aux problèmes bancaires nous fait tomber dans l’utopie la plus complète : « Placer toutes les banques sous le contrôle des salariés et des utilisateurs ». Je vous laisse juge de cette remarquable proposition. Le NPA n’a absolument rien à proposer, un discours stérile et lénifiant ou seule l’ambition personnelle apparait comme leitmotiv.

Non, BESANCENOT ne représente pas une menace, même face à un parti socialiste tardant à se lancer réellement dans une rénovation. Je ne vois pas le camarade BESANCENOT s’inviter dans la présidentielle 2012, comme JEAN-MARIE LE PEN avait bouté LIONEL JOSPIN. L’électeur français mécontent s’était tourné vers le leader du FN, pour un vote sanction, mais de la à tomber vers l’extrême gauche, je n’y crois pas un instant. L’absence totale de programme, les différences notoires d’idéologie au sein même de ce parti « fourre-tout », ne le désigne pas en force politique capable de prétendre prendre la succession de LE PEN. Le bipartisme a encore de beaux jours devant lui…