Selon un porte-parole des forces navales russes, au moins 20 personnes sont mortes et 21 autres ont été blessées lors d'un accident à bord d'un sous-marin nucléaire de la flotte du Pacifique.
La même source a affirmé que toute la section du réacteur nucléaire était intacte et que le niveau des radiations tant à bord qu'à l'extérieur du navire était normal.
Le porte-parole a ajouté qu'un destroyer s'était rendu sur place pour porter assistance au sous-marin en détresse et pour transporter les membres d'équipage blessés jusqu'à terre.
Si les autorités militaires russes n'ont voulu préciser ni le nom du sous-marin, ni sa classe, ni l'endroit exact où il se trouvait, d'autres sources ont précisé qu'il s'agissait d'un sous-marin de la classe "Project 971 Shuka B" selon l'appellation russe, et Akula (qui signifie requin en russe) si l'on s'en réfère à la classification faite par l'OTAN. Toujours d'après l'OTAN, ce serait l'un des sous-marins les plus perfectionnés de la marine russe qui est réputé plus silencieux que les appareils de la même catégorie de la marine américaine.
Ce sous-marin effectuait des tests en haute mer, et ce serait une défaillance électrique au niveau du système anti incendie qui serait à la source de l'accident.
Le premier vice-ministre de la Défense Alexandre Kolmakov et le commandant en chef de la Marine Vladimir Vyssotski se sont immédiatement rendus sur les lieux, mais heureusement l'incident semble avoir été rapidement circonscrit.
Apparemment, l'armée russe n'a pas encore recouvré ni le prestige, ni la puissance de la flotte soviétique, ce qui fait sonner creux les discours arrogants et guerriers de Vladimir Poutine, ainsi que ceux du nouveau président russe Dmitri Medvedev qui lui fait écho.
Pour mémoire : Les Etats-Unis ont perdu une bombe nucléaire sous la glace dans le nord du Groenland à la suite du crash d’un de leurs bombardiers il y quarante ans, rapporte la BBC, mardi 11 novembre. Selon des documents déclassifiés, obtenus grâce au Freedom of Information Act (loi américaine permettant aux agences fédérales de transmettre leurs documents), un bombardier stratégique B-52 s’est écrasé en 1968 près de la base de Thulé avec quatre bombes nucléaires à bord. Les Américains n’ont pu localiser que trois des quatre bombes, la dernière restant à jamais perdue dans l’océan.