Le président vénézuélien Hugo Chavez prédit que le candidat démocrate Barak Obama gagnera demain les élections présidentielles aux États-Unis. Il lui propose d'ores et déjà de rouvrir le dialogue entre les deux pays.

Pourtant, Hugo Chavez qui se moque constamment de la présidence de George Bush et qui a pris comme modèle le chef de la révolution cubaine, Fidel Castro, a toujours affirmé que l'affrontement entre les intérêts américains et vénézuéliens était inévitable.

D'ailleurs, le candidat républicain John McCain continue de considérer le président Hugo Chavez comme un dictateur prétendument socialiste.

Au contraire, Barak Obama a certifié lors de sa campagne que s'il devenait président, il ouvrirait immédiatement des négociations avec les pays traditionnellement considérés comme les ennemis des États-Unis… Ce qui fut bien entendu fortement critiqué par les républicains et utilisé par ceux-ci pour justifier la “faiblesse” du candidat démocrate.

De son côté, le président vénézuélien Hugo Chavez qui a toujours appelé le candidat Barak Obama « le nègre » a réitéré son désir de dialogue lors de son discours dominical.

« Nous ne lui demandons pas d'être un révolutionnaire, nous voulons simplement que le nègre qui est sur le point de devenir le prochain président des États-Unis ait la stature suffisante pour surmonter les moments difficiles que le monde traverse.

« Je veux un rapprochement avec le nègre, nous le disons ici, nous qui sommes des indigènes, dès nègres, des races sud-américaines.

« Je suis prêt à m'asseoir et à dialoguer avec le nègre, j'espère qu'on pourra le faire, et que nous allons aborder une nouvelle étape.»

Alors, comment faut-il interpréter ces paroles adressées au probable futur président des États-Unis, un discours qui ne se base que sur la race, sans jamais mentionner le côté plus “socialiste” du discours du candidat Obama ?

La révolution de Hugo Chavez ne serait-elle plus le choc entre socialisme et capitalisme, mais l'affrontement entre blancs et noirs ?