Tout le monde se souvient que le Conseil exécutif du Fonds monétaire international avait ouvert une enquête pour déterminer si son directeur général, le Français Dominique Strauss-Kahn, avait abusé de son pouvoir pour donner un traitement de faveur à la Hongroise Piroska Nagy, une haute fonctionnaire qui travaillait au département Afrique du FMI, avec qui il avait eu une relation amoureuse.
Le Conseil exécutif du FMI vient de terminer son enquête et il conclut que Dominique Strauss-Kahn ne s'est rendu coupable ni de harcèlement, ni d'abus de pouvoir, ni de favoritisme lors de sa relation intime avec sa subordonnée.
Le Conseil exécutif considère le problème comme clos et assure qu'il continuera à travailler avec le directeur général et son équipe pour surmonter les difficultés qu'affronte actuellement le monde financier.
Cependant, le Conseil exécutif du FMI considère que cet incident constitue une grave erreur de jugement de la part du directeur français.
Dominique Strauss-Kahn a pour sa part indiqué qu'il était satisfait d'avoir été "innocenté” par le Conseil exécutif et qu'il reconnaissait qu'il avait commis une sérieuse erreur de jugement. L'ancien ministre a ajouté qu'il avait présenté ses excuses au Conseil, à son équipe de travail au FMI ainsi qu'à sa famille.
Tout se termine donc bien pour le directeur général du FMI, sauf bien entendu les blessures morales et familiales qui mettront sûrement plus de temps à se refermer maintenant que cette affaire, somme toute privée, a été jetée en pâture au public.