Actuellement en campagne électorale en vue de la présidentielle dans à peine plus d'un mois, le candidat républicain à la maison Blanche, John McCain, vient de subir un nouveau camouflet, en provenance direct de son propre camp.

En effet, alors qu'il soutenait le plan d'action de 700 milliards de dollars afin de désensabler la finance américaine et proposé par le président George W. Bush et Henry Paulson (secrétaire au trésor), le congrès américain a voté contre sa mise en place. Les 2/3 des républicains qui y siègent ont voté contre, mettant ainsi en fâcheuse position leur candidat à la présidence, déjà bien mal en point.

C'est aussi une petite perte pour Barack Obama, le candidat démocrate, puisque lui aussi soutenait ce plan. Mais n'ayant pas été lâché par le siens, il ne devrait pas perdre grand chose au niveau électoral dans cette histoire.

McCain est ainsi plus que jamais en grandes difficultés dans cette campagne. Déjà parce qu'il doit faire oublier 8 ans de présidence républicaine de George Bush, ce qui, entre nous, n'est pas vraiment un cadeau pour lui. Mais ce n'est pas tout. Car n'étant absolument pas porté sur les affaires économiques, le candidat McCain est complètement (plus que tout le monde) dépassé par cette crise sans précédents, qui est devenu la principale inquiétude des américains.

Ainsi, après un été confortable dans les sondages, il dégringole de nouveau, au même titre que les places financières internationales.

Pourtant s'il était élu, il serait à même de relancer toute l'économie mondiale. En effet, en tant que farouche partisan de la guerre, il lui suffirait de faire croire que Medvedev a fait empoisonné des bouteilles de Vodka destinées au marché américain, ou encore que Chavez a monté une guérilla socialiste menaçant d'envahir les Etats-Unis. Il aurait ainsi de quoi faire joujou avec des armes et relancerait l'économie grâce à l'industrie militaire…

Encore que non, ce n'est pas possible. Le peuple américain ne se laisserait pas prendre une deuxième fois avec des arguments aussi idiots. Encore que…

Non sérieusement, à moins que la crise ne s'arrête du jour au lendemain, que les talibans déposent les armes, que Ben Laden se rende, qu'Obama se retire de la course à la maison Blanche, que les poules aient des dents, et que les américains soient tous des c..s, la campagne de John McCain a du plomb dans l'aile, et plus les jours passent plus ses chances d'être élu semblent réduites.

En tout cas s'il y parvenait, il pourrait vraiment remercier Dieu (ben oui, c'est un catholique ultra pratiquant), parce que là, ça tiendrait vraiment du miracle.

Courage John, dans un mois c'est les vacances (loin de Whasington), promis.