Après le succés planétaire d’ALIEN LE HUITIEME PASSAGER, Ridley Scott nous délivre un monument de la Science Fiction, et bien des interrogations (..).
QUE L’AVENIR NOUS RESERVE-T-IL SI LES ANDROIDES CREES POUR NOUS SERVIR DEVIENNENT PLUS HUMAINS QUE NOUS ? (…).
Le synopsis : Dans les dernières années du XXème siècle, des milliers d’hommes et de femmes, partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles, devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les REPLIQUANTS, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Los Angeles 2019.
Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle du vaisseau, les répliquant de type NEXUS 6 (le modèle le plus perfectionné) sont déclarés « hors la loi ». Quatre d’entre eux parviennent cependant à s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent d’une unité spéciale, un Blade-Runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d’exécuter, mais de retrait (..). Stanley Kubrick révolutionna la Science Fiction, lui donnant ses lettres de noblesse, avec l’énigmatique « 2001 ODYSEE DE L’ESPACE ». Un chef d’œuvre philosophique ou la maitre nous poussait à l’interrogation, à nos origines (..).
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Le roman de Phillip K Dick libera l’un des films les plus novateurs des années 80, qui a sa manière révolutionna le genre et devînt au fil des années une source d’inspiration constante. BLADE RUNNER est un voyage hors du commun, œuvre d’une beauté hallucinante et aérienne. Une réflexion profonde et métaphysique. La grande question secouant les nombreux fans du film : RICK DOCKARD EST-IL UN REPLIQUANT ?Le film dont le schéma narratif est celui d’un polar, part à partir de la, sur de grandes interrogations. Ridley Scott nous laisse cogiter sur un « origami » en forme de licorne, laissé par GAFF (un Blade-Runner) devant l’appartement de DECKARD, aux fins de lui laisser entendre qu’il avait connaissance de la base de données, des souvenirs implantés dans sa mémoire (..).
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A partir de cette scène, on peut affirmer que DOCKARD est un répliquant (..).Une splendeur visuelle et musicale. La musique de VANGELIS en devenant enivrante (..). A sa sortie, en 1982, BLADE RUNNER essuya un échec commercial. La raison majeure est le nombre de versions de ce chef d’œuvre, huit versions sont comptabilisées. La plus fidèle à l’esprit du réalisateur est la version « directeur cuti », mais dont Ridley Scott n’a pas eu la paternité, ce qui laisse espérer une ultime version, régentée par le cinéaste. L’un des plus beaux rôles de Harrison Ford, une extraordinaire composition de RUTGER HAUER, littéralement habité dans la peau de ROY BATTY, le rôle de sa carrière. Le monologue final de Roy Baty est gravé à jamais dans ma mémoire :« J’ai vu des choses que vous autres ne pourriez croire. Des vaisseaux d’attaque en feu sur l’épaule d’Orion. J’ai observé des rayons G, scintiller dans les ténèbres, prés de la Porte de Tannhäuser. Tous ces moments seront perdus dans le temps comme des larmes dans la pluie.
IL EST TEMPS DE MOURIR. »
La question :
Michel combien avez vous vu de versions de ce film qui est pour moi le meilleur de ce type?
Un des rares film qui vaille le coup que l’on achète le DVD qui était introuvable hormis sur Ebay ou Price minister il y a encore peu de temps.
Pratt, Blade Runner, Il était une fois l’Amérique je crois que nous pourrions passer du temps ensemble nous ne nous ennuierions pas.
Cordialement
Ridley Scott nous laisse cogiter sur un « origami » en forme de licorne, laissé par GAFF (un Blade-Runner) devant l’appartement de DECKARD, aux fins de lui laisser entendre qu’il avait connaissance de la base de données, des souvenirs implantés dans sa mémoire.
Ne croyez vous pas que la licorne était laissée pour Sean Young : Rachel qu’il devait tuer puisque c’était un répliquant alors que dans une version il part avec elle car elle n’a pas de sécurité, pas de limite de vie.
Tout dépend peut être de la version.
je cite :
Les préversions
de Denver, Dallas et San Diego étaient très proches du montage final que l’on peut voir dans la version Director’s Cut de 1992, notamment sur le statut du personnage principal, Rick Deckard qui passe de simple policier humain dans la version officielle américaine et européenne à celui d’androïde dans la Director’s Cut et dans les préversions. La fin elle-même reste la même entre les pré-versions et la Director’s
Cut.
salut new reporter
Il existe 8 versions…
Une en particulier, baptisée WORKPRINT, qui a été diffusé accidentellement aux USA, et qui montrait Deckard rêvant d’une licorne galopant dans un champ, et qui se voulait une preuve de la possibilité que Deckard est bel et bien un répliquant.
La version director’s cut est actuellement la seule disponible (hormis occasion), et Ridley Scott n’y a pas participé, contrairement à ce que voudrait affirmer les producteurs.
Une version ultime se dessine, sous la coupe de Scott.
En amateur de BD, tu auras remarquer l’empreinte d’Enki Bilal et le film ayant inspiré Scott..METROPOLIS.
lA VERSION WORPRINT EST QUASI INTROUVABLE…
MICHEL
J’ai un certains nombres d’albums dont La Femme piège, la ville qui n’éxistait pas mais ce n’est pas mon type de BD préférée.
Le dessin est superbe mais ça ne me fait pas réver.
Après Pratt, j’aime :
La caste des Méta-Barons de Alexandro Jodorowsky et Juan Guimenez
mais j’aime aussi
Thorgal de Van Hamme et Rosinski
A+
Bravo pour cet article !
New reporter parlait de Sean Young, sa prestation était vibrante de sensualité !
La polémique sur la nature de Dekart est en fait dépendante des versions. Bien sûr, selon Ridley Scott, il est un répliquant. en preuve l’origami.
Selon Philip K. Dick, dans la nouvelle originale, Deckard est un humain…
Je crois qu’il faut voir dans le film une image du futur, p^lus qu’une simple adaptation du roman. Comme le disait Ridley Scott dans le making of (dont je vous conseille le visionnage, si vous ne l’avez pas déjà vu), il venait de perdre son père et ce projet tombait à pic pour lui, il y amis sa peine, sa noirceur, dans une vision dévastée du futur.
L’image de la boule de feu qui se reflète dans la pupille, à l’introduction du film, est magnifique. Elle résume le pari visuel du cinéaste. Ce film est un rêve plus qu’une histoire.
La prestation d’Harrison Ford est magistrale, à des années-lumière d’Indiana Jones, il est sobre et magnifique dans le rôle du détective de polar, long imperméable sombre et regard tourmenté et ténébreux.
Avez-vous vu la version DVD, qui comprend plusieurs des versions du film ? (usa, europe, japon, avec et sans voix off, les différentes fins…) Les différentes versions sont passionnantes !
Amicalement
Gosseyn
salut Gosseyn,
je possède le coffret américain de Blade Runner, avec les cinq versions proposées, et en prime une version diffusée sur le cable américain, ajoutant quelques lignes de dialogue.
Il se murmure qu’une nouvelle édition pourrait voir le jour, incluant tous les éléments supprimés; les dialogues absents, mais qui ne serait que pour le circuit américain, affaire à suivre..
Amicalement
Michel
Ah Michel, peut-être est-ce le même coffret que moi ? Quoique, je n’ai pas de version pour le câble américain, petit veinard que vous êtes !
Mon coffret 5 DVDs est celui qui est sorti l’année dernière (ou celle d’avant), celui avec des photos, des dessins en plus, enfin bref, on va pas jouer à celui qui a la plus grosse, ici, sur C4N ! 😀
Bref, il en existe plusieurs… mais ces coffrets sont des petits trésors ! Pour nous, les « fans » (si j’ose ce mot galvaudé).
Pour revenir au film, la version que j’ai préféré était celle de Ridley Scott, la dernière, celle de 2007 (la remaniée remasterisée re-etc…) !!
Les fins avec les rushs de Shinning étaient un scandale !
Amicalement
Gosseyn