Lancé en mars dernier par Edwy Plenel, le site d'information Mediapart veut jouer dans la cour des grands. Et demande par conséquent à être traité comme un quotidien généraliste ordinaire.
Lancé le 16 mars 2008, Mediapart est un journal sur Internet proposant chaque jour des articles de fond à ses abonnés, qui paient pour pouvoir y accéder. Son fondateur et directeur est le journaliste Edwy Plenel. Dès son lancement, Mediapart n'a pas caché son objectif : devenir un média de référence en France.
Ces derniers temps, la rédaction de Mediapart est passée à l'action en s'exprimant sur son site. Elle a notamment formulé une demande et une plainte.
Une demande, le 23 mai. Ce jour-là, Mediapart dit avoir demandé l'agrément de la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP). "Mediapart demande tout simplement à être reconnu comme un journal, ce qu'il est au regard de la loi de 1881 et des principes constitutionnels, au même titre qu'un journal papier", explique Edwy Plenel sur le site. Le journal en ligne souhaite en fait bénéficier seulement du "taux de TVA "super-réduit" applicable aux publications de presse", qui est de 2,1% (contre 19,6% normalement), et non des autres mesures d'aides directes à la presse. Mediapart publie dans un argumentaire les raisons pour lesquelles il pourrait bénéficier du régime économique de la presse ordinaire.
Une plainte, le 25 juin. Dans un article intitulé "Mediapart, le mur du silence et le marché aux voleurs", la rédaction du journal en ligne déplore d'une part le pillage de ses informations exclusives par d'autres médias, et notamment par l'AFP, sans citation de la source, et d'autre part l'ignorance par ses confrères de certaines de ses révélations importantes qu'elle estime pourtant dignes d'être reprises. La rédaction cite pour justifier ses propos quatre exemples survenus en juin et interpelle les journalistes : "Chers confrères, la presse va-t-elle si bien, l'information est-elle en si bonne santé, la profession a-t-elle assez le moral, pour que nous soyons devenus si sauvages les uns envers les autres, si indifférents, si peu solidaires, si peu attentifs et respectueux ?"
Mediapart veut donc être considéré comme un vrai quotidien, un vrai journal, un vrai média. Et ce malgré la différence de taille qui le sépare de ses confrères : c'est un média en ligne. C'est d'ailleurs un problème général que Mediapart pose : celui du statut des sites d'informations, toujours plus nombreux et plus développés, devenus impossibles à ignorer dans le paysage médiatique.
« MEDIAPART »-et-LE-DEVOIR-D’INFORMER-le-vrai-journal
mediapart,est un vrai journal,fait part un vrai journaliste,mr edwy-plenel le journalisme dans la rectitude,et du non conformisme,pour des lecteurs avides d’informations,citoyenne.!!!