Lors de sa tournée d'adieu, le président américain George W. Bush a annoncé qu'il n'écartait pas la possibilité de l'usage de la force contre l'Iran pour obliger ses dirigeants à mettre un terme à leur programme nucléaire. " Toutes les options sont ouvertes ", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Londres.

De son côté, le premier ministre britannique, Gordon Brown, a annoncé que l'Union européenne allait prendre de nouvelles sanctions contre l'Iran, parmi lesquelles le gel des actifs de la banque Melhi, la plus importante banque iranienne de niveau international.

D'autre part, le locataire du 10 Downing Street a annoncé l'envoi de nouvelles troupes en Afghanistan, portant ainsi à son niveau le plus élevé le nombre de soldats britanniques présent dans ce pays depuis la chute du régime des talibans.

La visite du président américain en Angleterre a donc renforcé les relations entre ces deux pays, confirmant en cela le côté " va-t-en-guerre " du cowboy de Washington. Les nombreuses manifestations contre le président George W. Bush n'y ont rien changé, et les dirigeants britanniques continuent à suivre les traces du grand frère américain.

Espérons que, de son côté, notre gouvernement saura garder ses distances et faire valoir la spécificité française.