Assez curieux de nature, je me suis rendu avec quelques collègues MoDem de Seine-Saint-Denis au congrès de Cap21, qui se tenait à Nanterre. Mon point de vue est par nature peu complet puisque je n’ai été présent que le samedi après-midi.

Les relations entre UDF, MoDem et Cap21 ne sont pas tous les jours faciles. Les cultures de ces mouvements ont encore du mal à se retrouver. Néanmoins, il m’a semblé intéressant de regarder comment se passait un congrès chez nos amis de Cap21.

D’abord, l’ambiance est nettement différente de celle des grandes messes UDF ou MoDem. La salle des congrès de la mairie de Nanterre était bien rempli, à peu près autant que lors du Conseil national du 8 juin dernier.

Ici, l’applaudimètre est en panne, la priorité est donnée à la réflexion. En effet, les militants de Cap21 travaillent et cela aboutit à des textes de motions intéressants… et longs. Ainsi, nous avons passé 2h30 à discuter de la motion 102, sur le Grenelle de l’environnement. Rien à voir avec les 2h sur l’article 1 du règlement intérieur national lors de la réunion du 8 mai.

Cependant, les textes soumis à débat m’ont semblé assez ambigus et les débats très, voire trop, technique, sinon technocratiques. Dès lors, quand on ne se sent pas expert du développement durable, on arrive très vite à être largué.

Si je suis convaincu que Cap21 est essentiel au Mouvement Démocrate par sa culture et son fonctionnement d’ancien club de réflexion, il faudra, à mon sens, vulgariser quelque peu ses travaux afin que les adhérents MoDem puisse s’en emparer, et par là-même les citoyens dans leur ensemble.

Aussi, je regrette que dans ce que j’ai entendu de l’après-midi, il n’a été fait mention que d’une fois à MoDem et d’une fois à François Bayrou. Aucun logo du MoDem n’était visible. Le congrès ayant lieu à Nanterre, il aurait été sympathique que Pierre Creuzet, conseiller municipal de Nanterre ou Denis Badré, sénateur-maire de Ville-d’Avray ait été convié.

La discussion sur le cumul des mandats m’a laissé une impression de déjà vu. Corinne Lepage indique qu’aucun parti ne se l’applique. Un adhérent suggère que Cap21 se l’applique d’abord à lui. Corinne Lepage lui répond qu’avec le peu d’élus, on ne va se tirer une balle dans le pied. Ajoutons les propositions de distinctions entre maires de grandes et petites villes ou l’idée qu’un cumul permet de former les élus. Pour ma part, soit le cumul est strictement interdit, soit on laisse la situation telle quelle, mais cessons cette hypocrisie !

Ainsi, cette découverte du congrès de Cap21 était intéressante, car elle m’a permis de découvrir comment fonctionnait cette structure à côté du MoDem. Je regrette que ce soit à côté et non au sein du MoDem. Cap21 travaille beaucoup mais pour Cap21. Il est donc nécessaire de rapprocher réellement les différentes cultures de ces mouvements.

Jérôme Charré

Assez curieux de nature, je me suis rendu avec quelques collègues MoDem de Seine-Saint-Denis au congrès de Cap21, qui se tenait à Nanterre. Mon point de vue est par nature peu complet puisque je n’ai été présent que le samedi après-midi.

Les relations entre UDF, MoDem et Cap21 ne sont pas tous les jours faciles. Les cultures de ces mouvements ont encore du mal à se retrouver. Néanmoins, il m’a semblé intéressant de regarder comment se passait un congrès chez nos amis de Cap21.

D’abord, l’ambiance est nettement différente de celle des grandes messes UDF ou MoDem. La salle des congrès de la mairie de Nanterre était bien rempli, à peu près autant que lors du Conseil national du 8 juin dernier.

Ici, l’applaudimètre est en panne, la priorité est donnée à la réflexion. En effet, les militants de Cap21 travaillent et cela aboutit à des textes de motions intéressants… et longs. Ainsi, nous avons passé 2h30 à discuter de la motion 102, sur le Grenelle de l’environnement. Rien à voir avec les 2h sur l’article 1 du règlement intérieur national lors de la réunion du 8 mai.

Cependant, les textes soumis à débat m’ont semblé assez ambigus et les débats très, voire trop, technique, sinon technocratiques. Dès lors, quand on ne se sent pas expert du développement durable, on arrive très vite à être largué.

Si je suis convaincu que Cap21 est essentiel au Mouvement Démocrate par sa culture et son fonctionnement d’ancien club de réflexion, il faudra, à mon sens, vulgariser quelque peu ses travaux afin que les adhérents MoDem puisse s’en emparer, et par là-même les citoyens dans leur ensemble.

Aussi, je regrette que dans ce que j’ai entendu de l’après-midi, il n’a été fait mention que d’une fois à MoDem et d’une fois à François Bayrou. Aucun logo du MoDem n’était visible. Le congrès ayant lieu à Nanterre, il aurait été sympathique que Pierre Creuzet, conseiller municipal de Nanterre ou Denis Badré, sénateur-maire de Ville-d’Avray ait été convié.

La discussion sur le cumul des mandats m’a laissé une impression de déjà vu. Corinne Lepage indique qu’aucun parti ne se l’applique. Un adhérent suggère que Cap21 se l’applique d’abord à lui. Corinne Lepage lui répond qu’avec le peu d’élus, on ne va se tirer une balle dans le pied. Ajoutons les propositions de distinctions entre maires de grandes et petites villes ou l’idée qu’un cumul permet de former les élus. Pour ma part, soit le cumul est strictement interdit, soit on laisse la situation telle quelle, mais cessons cette hypocrisie !

Ainsi, cette découverte du congrès de Cap21 était intéressante, car elle m’a permis de découvrir comment fonctionnait cette structure à côté du MoDem. Je regrette que ce soit à côté et non au sein du MoDem. Cap21 travaille beaucoup mais pour Cap21. Il est donc nécessaire de rapprocher réellement les différentes cultures de ces mouvements.

Jérôme Charré

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