Après la mort de Raul Reyes, le premier mars dernier, il se confirme que le fondateur des FARC, Manuel Marulanda, est décédé de mort naturelle. La mort des deux leaders de la guérilla marxiste plonge les FARC, en pleine débandade. Plusieurs membres du groupe révolutionnaire négocient leurs libertés en échange des otages, dont particulièrement Ingrid Betancourt. Une libération qui pourrait être imminente (..)

 


Le vétéran Marulanda, 80 ans, dont plus de quarante années passées dans la jungle colombienne, serait décédé de mort naturelle. Aucun document, aucune photographie, aucune preuve formelle (..) A l'instant rien ne prouve réellement le décès de Marulanda, tant de fois sa mort a été annoncée, avant d'être démentie (..). Le Ministre de la Défense colombienne est relativement confiant. Il affirme par la voie de l'hebdomadaire Semana, que la source confirmant la mort de Marulanda, est fiable et par le passé s'est toujours montrée bien informée. La télévision privée Caracol relaie l'information (..). Le leader présumé des FARC serait à l'heure actuelle, Alfonso Cano, le responsable idéologique du groupuscule. La mort des deux leaders marxistes est une victoire pour le Président Alvaro Uribe, qui n'a jamais voulu céder au chantage des terroristes. Longtemps décrié par cette volonté de ne pas vouloir réellement négocier, constamment attaqué par Hugo Chavez, toujours à la quête de gloire personnelle, en voulant s'impliquer dans le processus de libération des otages (..). Les FARC sont décapités, en pleine débandade. Le mouvement révolutionnaire est à l'agonie et la seule priorité devient la liberté. Plusieurs guérilléros négocient  et il faut s'attendre dans les heures à venir, à voir enfin se conclure la libération des otages. Ingrid Betancourt, une libération imminente. Les FARC, en détenant la franco-colombienne possèdent un passeport pour sortir de la clandestinité et mettrent fin au calvaire des otages. L'espoir renaît dans la famille Betancourt, plus rien ne semble s'opposer à sa libération. Les regards vont se diriger vers la Colombie, la mort du leader marxiste ne pouvant qu'accélérer le processus de libération. Bientôt j'espère que l'on pourra titrer : Les otages sont libres (..)