En Tunisie ces jours-ci, en Chine, dans les pays du Golfe ou encore en Argentine, l’Elysée a ouvert tous azimuts la chasse aux grands contrats. Pour remporter ces marchés juteux, le gouvernement s’est mis en ordre de bataille.
Incorrigible! Ce matin du 29 février, dans le centre de conférences Clock Tower de la ville du Cap (Afrique du Sud), Nicolas Sarkozy n’écoute pas un mot du discours de bienvenue du ministre sud-africain de l’Industrie: il bavarde avec sa voisine, Christine Lagarde. Au point que son homologue, Thabo Mbeki, s’agace de ce conciliabule improvisé et demande à son ministre de recommencer son discours…
Mais il en faudrait davantage pour fâcher les deux présidents! Depuis son arrivée, la veille, Nicolas Sarkozy n’a cessé d’?uvrer pour réchauffer les relations entre les deux pays. Déclaration sur l’Afrique devant le Parlement, annonce de multiples accords de coopération, envoi prochain d’une mission de techniciens pour venir en aide aux électriciens sud-africains… Sans parler de la présence de Carla Bruni – sa première sortie officielle – très appréciée par le président Mbeki. Aussi, quelques minutes plus tard, quand Nicolas Sarkozy prend la parole, il peut dévoiler très ouvertement l’un des objectifs de son voyage. « On va se battre pour obtenir le marché des centrales – charbon comme nucléaire. Parce que nous, on est comme cela. On a compris que tout prendre, c’est plus facile que prendre à moitié. » Ce jour-là, la délégation française repartira avec un contrat d’une centrale au charbon pour Alstom… Et l’espoir, pour la société Areva, d’être bien placée pour gagner l’appel d’offres pour deux centrales nucléaires.
Nicolas Sarkozy est comme cela. « Cash » et super-VRP. De Pékin à Abou Dhabi, du Cap à Moscou, et encore à Tunis, la semaine dernière, il déploie une nouvelle diplomatie commerciale, n’hésitant pas à se retrousser les manches pour conclure une négociation. « Il est capable de se transformer en véritable pitbull, accroché aux fesses de ses interlocuteurs« , lance l’un de ses proches. Comme lors de ce coup de fil, en juillet 2007, avec le président Vladimir Poutine: ce jour-là, le chef de l’Etat convainc le maître du Kremlin d’accorder à Total la concession du gisement de Chtockman. Trois jours plus tard, le pétrolier français signera le contrat à Moscou au siège de Gazprom.
En Tunisie ces jours-ci, en Chine, dans les pays du Golfe ou encore en Argentine, l’Elysée a ouvert tous azimuts la chasse aux grands contrats. Pour remporter ces marchés juteux, le gouvernement s’est mis en ordre de bataille.
Incorrigible! Ce matin du 29 février, dans le centre de conférences Clock Tower de la ville du Cap (Afrique du Sud), Nicolas Sarkozy n’écoute pas un mot du discours de bienvenue du ministre sud-africain de l’Industrie: il bavarde avec sa voisine, Christine Lagarde. Au point que son homologue, Thabo Mbeki, s’agace de ce conciliabule improvisé et demande à son ministre de recommencer son discours…
Mais il en faudrait davantage pour fâcher les deux présidents! Depuis son arrivée, la veille, Nicolas Sarkozy n’a cessé d’?uvrer pour réchauffer les relations entre les deux pays. Déclaration sur l’Afrique devant le Parlement, annonce de multiples accords de coopération, envoi prochain d’une mission de techniciens pour venir en aide aux électriciens sud-africains… Sans parler de la présence de Carla Bruni – sa première sortie officielle – très appréciée par le président Mbeki. Aussi, quelques minutes plus tard, quand Nicolas Sarkozy prend la parole, il peut dévoiler très ouvertement l’un des objectifs de son voyage. « On va se battre pour obtenir le marché des centrales – charbon comme nucléaire. Parce que nous, on est comme cela. On a compris que tout prendre, c’est plus facile que prendre à moitié. » Ce jour-là, la délégation française repartira avec un contrat d’une centrale au charbon pour Alstom… Et l’espoir, pour la société Areva, d’être bien placée pour gagner l’appel d’offres pour deux centrales nucléaires.
Nicolas Sarkozy est comme cela. « Cash » et super-VRP. De Pékin à Abou Dhabi, du Cap à Moscou, et encore à Tunis, la semaine dernière, il déploie une nouvelle diplomatie commerciale, n’hésitant pas à se retrousser les manches pour conclure une négociation. « Il est capable de se transformer en véritable pitbull, accroché aux fesses de ses interlocuteurs« , lance l’un de ses proches. Comme lors de ce coup de fil, en juillet 2007, avec le président Vladimir Poutine: ce jour-là, le chef de l’Etat convainc le maître du Kremlin d’accorder à Total la concession du gisement de Chtockman. Trois jours plus tard, le pétrolier français signera le contrat à Moscou au siège de Gazprom.
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