Le piétre débat télévisé d'hier soir mérite t-il qu'on lui consacre un article ?
Une orchestration à la limite de l'indigeste, le tout agrémenté du sanglot mélancolique des violons, lorsque pour la énième fois, Nicolas Sarkozy se fendait d'un méa culpa, sous l'oeil compatissant de la caméra.
L'audimat reflète l'inconsistance du discours…
Certes, depuis plus de vingt ans, les gouvernement de gauche ou de droite, ont leur part de responsabilité engagée dans le marasme économique, social qui secoue l'Hexagone. Nicolas Sarkozy ne peut enrayer un tel immobilisme en un coup de crayon, donc à ce titre on ne peut lui reprocher tous les maux de notre pays.
Toute la politique économique de Nicolas Sarkozy se résume dans le geste inaugural du quinquennat : le fameux paquet fiscal. Un crime de lèse-majesté contre la raison économique, la justice sociale et je dirais même sur l'esprit de réforme.
Un discours lénifiant, assorti de propositions iniques, ne lui permettront pas de sortir dans la spirale de l'échec dans laquelle il s'est engagé. Je ne vais pas revenir sur les doutes du Président, confondant allègrement NATURALISATION et REGULARISATION, le tout ressemblant à une manoeuvre nauséabonde.
A force de jouer sur l'humilité, quel contraste avec l'arrogance de ces dernières prestations. Nicolas Sarkozy transpire un sentiment d'impuissance. Je n'affirmerais pas comme certains, que l'ensemble parait être un constat d'échec, d'une première année catastrophique. Malgré son coté toujours offensif, il faut bien reconnaitre que le chef de l'Etat ne dispose d'aucune marge de manoeuvre. Sa capacité à inverser la tendance me semble relever de la fantasmagorie.
Que dire des" journalistes"….Hormis Yves Calvi, le reste a paru sans imagination, donnant lieu a un discours pédagogique, ennuyeux à l'extrême, la profusion découlant sur un sentiment de confusion, le poisson est bel et bien noyé. A force d'être à ras des paquerettes, on continue dans le misérablisme…
Nicolas Sarkozy endossant ses erreurs, tombant par instant dans le pathétisme :
"Si les français sont déconcertés, j'en ai ma part de responsabilité. J'ai sans doute commis des erreurs"
Le débat se voulait "l'Heure de Vérité"…au final cela ressemblait plus à "Confessions Intimes". La politique étrangére pratiquement esquivée, tout comme l'Europe…Ne parlons pas du RSA…L'impertinence n'était pas de mise, la volonté présidentielle l'a voulue.
Conclusion. Rien de neuf dans l'empire sarkozien, on persiste et on signe !
Comment se fait-il que personne n’ait pensé à demander, au Président Sarkozy, ce qu’il comptait faire face aux protestations fort nombreuses consécutives à la mise en place des Franchises médicales ?
Il aurait été intéressant de savoir ce qu’il allait répondre !
L’émission, je l’ai écoutée jusqu’au bout… Mais, comme de nombreux Français, je suis toujours en attente en ce qui concerne les prix, le niveau de vie, les impôts, les minima sociaux, les retraites… Bref, sur beaucoup de points, le Chef de l’Etat ne m’a pas convaincu !
OH, OH, c’est « mon petit Nicolas », que vais-je faire de mon article, où je l’appelais sous ce « gentil surnom », en ayant demandé la permission à l’Elysée, et surtout de ne pas me mettre en garde à vue, pour cette familiarité qui n’est pas un manque de respect, mais une marque d’affection : » A la Poubelle », mon article, bof, j’envoie autre chose…..
RIRES
Bravo Michel, votre jugement sensé, et pas trop partisan me plait bien!!! 8)
Pourquoi le président Sarkozy ne virent il pas ses conseillers, ses relais d’opinion qui lui disent ce que pensent les vrais gens (nous)?
Il devrait écouter le peuple directement, il saurait ce que nous pensons. Mais bon cela serait trop simple.
Et puis comment demander à celui qui est tout en haut de faire cela alors que moi mon patron est persuadé d’avoir toujours raison sur tout puisque c’est lui qui commande!!!!
Dominique, au vu du parterre de journalistes, totalement dépourvues d’imagination, hormis Yves Calvi, la Franchise médicale ou le rsa ont été éclipsés.
Aucune improvisation, tout l’ensemble sent le réchauffé, la leçon bien apprise, une belle vision de la démocratie ou finalement rien ne sort.
L’impertinence était la seule absente du débat et donc nous avons assisté à un long monologue, soporifique, entrecoupé de quelques mea culpa…pathétique !
Amitiés.
Michel
Michel, pourtant le Chef de l’Etat avait bien parlé des franchises médicales en disant combien cela avait rapporté aux caisses de sécurité sociale… Il est dommage que les journalistes n’aient pas rebondi pour revenir sur ce sujet impopulaire !
Je suis réellement resté sur ma faim !
Puis, Michel, on sentait réellement comme un show de questions et de réponses préparées à l’avnce…
Aucune spontanéité dans tout ceci ! Comme quoi, beaucoup sont aux ordres !
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Hors commentaire : Michel, j’espère que Sylvie et le Petit Tristan vont bien… J’espère que tu vas bien également… Mes amitiés à vous trois. Domiique
Dominique
Un show digne de la télévision d’état, orchestré, minuté..Un faux méchant, Yves Calvi, qui au final tentait de feindre l’indignation !
Il ne faut pas s’étonner de voir l’électorat français complétement déboussolé…
De mea culpa en mea culpa…un grand moment digne dune tragi-comédie !
Convainçu ! Oui que Nicolas Sarkozy est un prodigieux illusionniste, tantôt arrogant, tantôt humble…il ne manquait plus que les sanglots mélancoliques d’un violon…un petit interlude élyséen…
Aprés « Nuits de Chine »place au « Blues du Président »…Tout simplement pathétique. Hors sujet :
La petite famille se porte à merveille. Sylvie te fait de gros bisous…et le petit Tristan une grosse poignée de main…virile !
Et, Michel, c’est pourquoi je suis totalement opposé à ce que l’Etat soit propriétaire de Médias
Et, Michel, c’est pourquoi je suis totalement opposé à ce que l’Etat soit propriétaire de Médias… Dans mon long commentaire, à la suite de l’article de SOPHY, « Information, désinformation, intoxication : du calme, s’il vous plait ! »(*), j’ai recommandé que l’Etat se désengage totalement de RADIO France (et de ses dépendances) et de France TELEVISION (toutes ses chaînes) pour les vendre, uniquement (!), à une société de presse ou à un éditeur !
J’avais vraiment l’impression de me retrouver entre le Chef de l’Etat et ses porteurs de stylo à bille « de service »… Nous nous serions crus dans les bons moments de cet Office de Radio Télévision Française (ORTF), où toute l’information, bien cadrée, partait de la Place Beauvau, où tout était bien cadré…
Bref… C’est pour cela que j’ai vraiment eu l’impression de rester sur ma faim !
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(*)http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=15595