Les Maires et candidats UMP des villages et villes de province et banlieues, considérant la chute dans les sondages de notre Président, avaient prié poliment Nicolas Sarkozy de les laisser mener leur campagne à leur volonté et en toute sérénité locale, sans intervenir de quelques manières que ce soit dans leur décision et leur campagne .
La campagne municipale s’est déroulée sur un fond d’escarmouches et de polémiques ambiantes initiées par lui-même et ses amis, qui ont accentué le mauvais effet du bras de fer engagé avec le Conseil Constitutionnel, l’annonce d’un programme scolaire « compassionnel » …. et autres serpents de mer, j’allais écrire serpents de « merde » politicienne qui n’ont pas manqué d’empoisonner le climat politique et de discréditer dans l’opinion publique L’UMP et ses adeptes apparentés, à tel point que les Maires et candidats UMP de province ont du prier poliment, mais fermement, Nicolas Sarkozy de les laisser mener leur campagne municipale à leur volonté et en toute sérénité locale, sans intervenir de quelques manières que ce soit dans leur décision d’ouverture à droite, au centre ou à gauche.
Monsieur Sarkozy ainsi remouché et désavoué s’est donc consacré ces deux dernières semaines à ses devoirs Africains, visite éclair au Tchad pour satisfaire en promesses son ami Deby, visite en Afrique en Afrique du sud pour exposer en promesse sa nouvelle politique France et Afrique et faire signer quelque protocole au profit d’Areva notamment tout en exhibant sa nouvelle épouse Carla et la complimentant en public avec une fierté qui n’était prévue par l’étiquette, notamment en la câlinant et l’embrassant goulument à plusieurs reprises dans des enlacements énamourés, en présence du Président d’Afrique du Sud et de l’Archevêque Desmond Tutu qui par un sourie ébahi ou contrit ont fait contre mauvaise fortune bon cœur.
Ensuite après appel un appel aux Farcs pour demander la libération de Madame Ingrid Betancourt, ensuite notre Président s’est accordé une échappée belle pour tenter de recoller en Allemagne une amitié mise à mal par ses initiatives non concertée pour finalement s’aligner, du moins en apparence, sur la volonté de Madame Angela Merkel, une femme solide et à qui ont ne la fait pas, de resituer au cœur de l’Europe et de rebaptiser son projet d’« Union pour la Méditerranée » ;
Enfin après avoir lancé un appel aux Farcs pour leur demander la libération de Mme Ingrid Betancourt, après la mort de Reyes 2me du haut commandement des Farcs ( dont on vient d’apprendre qu’il était en négociation avec Bernard Kouchner)
Puis, toujours privé de propagande municipale, le président Nicolas Sarkozy a voulu voir Vesoul (Haute-Saône) avec pour objectif de visiter un Centre de formation et d’apprentissage de quelques 850 élèves et une cinquantaine de formations (métiers de bouche, coiffure, esthétique, mécanique…).
Après avoir pu admirer dans ce Centre et en différents ateliers d’apprentissage , en compagnie de Madame Christine Lagarde claudicante, équipée de béquilles suite à une « entorse souvenir » de son voyage en Afrique du Sud, le délicat découpage de viande et charcuteries diverses, les mises en plis et soins esthétique , en discutant au passage avec les formateurs et leurs apprentis, le Chef de l’état a développée dans un discours ses projets de revalorisation de l’apprentissage en faisant part notamment de sa promesse de hisser le niveau de cette «filière d'excellence» vers l'emploi.
Et pour rassurer, toujours en promesses, l’un des formateurs lui avait précédemment expliqué que l'ensemble des CFA forment 30% des quelque 420.000 apprentis de France, mais ne perçoivent que 3% de la taxe d'apprentissage, Monsieur Sarkozy a déclaré : «On va tout faire dès cette année pour réformer la formation professionnelle, pour revoir les conditions de collecte et de distribution de la taxe d'apprentissage afin de donner à des centres comme les vôtres davantage de moyens», ….. Tout en regrettant la «pagaille» qui règne, selon lui, dans le système de financement de la formation professionnelle.
Après avoir qualifié de «très bonne nouvelle pour l'économie française» la baisse du taux de chômage (passé à 7,5% au 4ème trimestre 2007), M. Sarkozy s'est réjoui du fait que l'apprentissage donne «une garantie à 100% d'avoir un emploi».
Pour conclure enfin par des promesses et des considérations générales « pommadantes » et moralisatrices :
«Les CFA et l'apprentissage doivent être mieux considérés dans notre pays», ……. «C’est d'abord une question d'image: les familles doivent comprendre que choisir la voie de l'apprentissage, c'est choisir la voie de l'excellence». ……. «Il vaut mieux être un apprenti qui réussit, qui trouve un emploi, qu'être un étudiant dans une filière entre guillemets « intellectuelle », où, à l'arrivée, il y a du chômage», a-t-il dit.
«Vous représentez cette France qui travaille, qui veut vivre de son travail. Vous aurez de beaux métiers, vous pourrez faire vivre vos familles, vous n'aurez pas besoin de tendre la main pour demander à quelqu'un de vous aider parce que vous vous serez aidés vous-mêmes», a-t-il lancé aux jeunes apprentis.
Ndlr :Des promesses, des compliments lénifiants, des encouragements, ca ne fait pas le poids, mais enfin ca permet de paraître aux JT de 13 et 20 heures chez l’ami Bouygues, sur les autres chaines et dans la presse en costume de Président classique Bcbg ; c’est toujours ça de tenté pour faire ressurgir son image d’une chute mortelle dans les sondages.
Mais dans notre pays où l’on peut se demander qui gouverne la France du Gouvernement ou de l’UMP , face au silence et à l’effacement du président dans la politisation de la campagne municipales et face aux critiques et à la montée de la gauche, Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, a sommé mercredi , plutôt que pressé, Nicolas Sarkozy de s'exprimer, "soit par un discours, soit peut-être par une interview" en affirmant "C'est le moment de cadrer les choses et un peu d'évacuer les fantasmes, parce qu'il (M. Sarkozy) fait l'objet de beaucoup de faux procès, c'est le moment de les dissiper »
"Notre électorat attend ça", a-t-il insisté, notant qu'il y a "en ce moment une vraie réaction contre la campagne vraiment très personnalisée qui a été faite contre" Nicolas Sarkozy, "une campagne ad hominem, visant sa personne et pas sa politique".
Ndlr : en affirmant qu’il y avait « en ce moment une vraie réaction contre la campagne vraiment très personnalisée « on peut comprendre que c’est Monsieur Devedjian qui est victime d’un fantasme ! Passons …..
Monsieur Nicolas Sarkozy s’exécutant aux vœux de Patrick Devedjian a accordé un entretien au Figaro, organe de presse de soutien inconditionnel à l’UMP et apparentés, par lequel nous apprenons, qu’il n’y aura pas de remaniement ministériel, pas de plan de rigueur, pas d’augmentation de la CSG, pas de taxe sociale, etc …. Bref un entretien destiné à calmer les électeurs à J – 3 avant le vote,
Dans cet entretien jeudi au Figaro, son organe de soutien inconditionnel, M. Sarkozy a minimisé l'échec attendu de son camp aux municipales au regard de son mandat présidentiel qui court jusqu'en 2012.
Ndlr : l’espoir le fait vivre dans cette fuite en avant, mais tiendra-t-il le coup jusqu’en 2012 ?
Dans ce même entretien M. Sarkozy a minimisé l'échec attendu de son camp aux municipales au regard de son mandat présidentiel qui court jusqu'en 2012. "Mon rendez-vous est clair: c'est la fin du quinquennat", a-t-il assuré.
Il a écarté la perspective d'un "plan de rigueur", dont le spectre est brandi par les socialistes, et promis de maintenir le rythme des réformes. Il a aussi réaffirmé sa confiance au Premier ministre François Fillon, dont la cote monte dans l'opinion contrairement à la sienne, malgré les rumeurs de dissensions entre les deux hommes.
Ndlr : cet entretien rassurant, ne suffira pas à convaincre les électeurs qui depuis le mois de Mai ont eu le temps de voir ses promesses non tenues, ses avancés, ses reculades, son gout de la provocation à la limite de la constitutionnalité, ses allées et retours, ses étalages de star de showbise, ses vacances de milliardaire aux frais de son ami Vincent Bolloré, ses amitiés affichées avec le Colonel Kadhafi, ses déboires sentimentaux, son remariage, ses idées, ses intuitions diverses, justement contestées par la droite modéré , le centre, et la gauche. Il devra en tirer les conséquences !
A la suite, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian a estimé que « le long entretien de Nicolas Sarkozy dans "Le Figaro" a "le mérite de mettre les choses au point" pour l'avenir et "dément les allégations des socialistes" sur un plan de rigueur. Et s’est fait l’écho (bis répétita) de Monsieur Sarkozy en alléguant sur France Inter « qu’ il n'y aura pas de plan de rigueur", allant jusqu’à prétendre "Avec le PS, c'est à chaque fois la même méthode, mensonges et compagnies".
Ndlr : personne n’a le monopole de la vérité ! pas plus que le monopole du cœur !
Monsieur Devedjian a considéré dans son optique partisane que l 'interview du président dans "Le Figaro" a "le mérite de mettre les choses au point, de dire que le gouvernement continuera sa politique de réforme, que la question du pouvoir d'achat est centrale dans la politique du gouvernement et qu'il n'y aura pas de plan de rigueur, contrairement aux faussetés annoncées par le Parti socialiste", tout en assurant « qu'il n'y aura pas d'augmentation de la CSG, et de la TVA sociale: "il n'y en a pas eu après les législatives, malgré l'annonce de la gauche, et il n'y en aura pas après les municipales". Et "il n'y aura pas de nouvelles cotisations".
Concernant les élections municipales, "le carrousel des sondages est assez scandaleux, on nous explique que l'élection est déjà faite", a également affirmé Patrick Devedjian, mais il a estimé que "cela va conduire les Français à réagir".
"Je ne m'attends pas à la Bérézina, je suis combatif et prêt à affronter toutes les situations", a conclu le secrétaire général de l'UMP.
Ndlr : laissons Monsieur Patrick à ses certitudes et à ses espoirs fantasmatiques !
Quand à Monsieur Fillon qui a délaissé ces temps derniers ses fonctions de Premier ministre pour se consacrer au soutien politique des candidats UMP et apparentés, à trois jours du premier tour des élections municipales alors que les tensions sont plus que jamais aiguisées entre la majorité et l'opposition et que les sondages indiquent que l'UMP pourrait perdre plusieurs villes majeures comme Toulouse, Marseille ou encore Strasbourg , il a manifesté son dépit et sa fureur mercredi, à l'occasion d'une visite mercredi à Rennes où il était venu soutenir le candidat de la majorité présidentielle Karim Boudjema, en sortant son artillerie de propos excessifs en accusant la gauche d'entretenir rien moins qu'"un climat de quasi guerre civile".
Ndlr : Rien que ça ? ca me rappelle qu’il avait dit il y a quelque mois pour affoler les Français «que la France était en faillite » ! Personne ne croit à ces propos alarmant !
"Il y a un décalage entre le climat de quasi guerre civile que fait régner la gauche dans cette campagne, avec des attaques répétées, ad hominem et ces partenaires sociaux qui s'entendent", a prétendu Monsieur Fillon, qui la veille, s'en était pris à Laurent Fabius qu'il accusait de mentir de façon éhontée.
Ainsi, lors que l'image de Nicolas Sarkozy se casse de jour en jour, François Fillon a plaidé sur le sens de l'action politique menée par le gouvernement, évoquant la réussite du "traité simplifié" européen ou encore un chômage en baisse qui sera pour 2007 "inférieur à 7,9%" et a rappelé "qu'on ne gouverne pas la France à coups de sondage … » Nous avons cinq ans devant nous".
Ndlr : « Vous avez cinq ans devant vous …… : l’avenir le dira, nul n'est prophète en son pays !
Ensuite à Nantes, au lieu de se tenir à Matignon déserté, le Premier ministre a dénoncé le "socialisme vindicatif et peu imaginatif" de Jean-Marc Ayrault, Président du Groupe socialiste à l’Assemblé Nationale, qui avait déclaré sur RTL : « en maintenant le cap des réformes économiques et sociales, Nicolas Sarkozy montre qu'il est sourd aux appels des Français,
Jean-Marc Ayrault en effet s'était déclaré choqué par les propos du Premier ministre, qui avait accusé la gauche de créer un "climat de quasi guerre civile" à l'approche des élections.
"Je trouve ça profondément choquant qu'il dise des choses aussi brutales et caricaturales", a-t-il estimé.
"Quand on tient de tels propos de la part du Premier ministre, ça ressemble à des gens qui perdent un peu la tête, qui perdent la mesure et qui transmettent au pays leur inquiétude, leur angoisse, alors que le pays a besoin de respect, de confiance".
Ndlr : En effet ils perdent la tête et ne savent pas tenir leur langue.