D’abord, nous pouvons définir le réflexe, comme une réaction inconsciente à un stimulus visuel ou même auditif donné. Il se déclenche immédiatement sans intervention volontaire. Ce réflexe, au niveau du karaté, n’est rien d’autre que l’action des mouvements de défense et de contre-attaque, en seul temps. Sinon le fait d’enregistrer au préalable l’attaque et de ne réagir qu’ensuite, fait que quelle que soit la vitesse d’exécution, on arrive trop tard. Pour cela, le réflexe, où l’étape mentale n’existe, serait le chemin le plus court. Car il nous permettra d’éviter tous dangers dans la seconde qui suive. C’est aussi la voie la plus difficile. En ce qui concerne le karaté, celui-ci a plutôt mis l’accent sur le réflexe naturel, d’où tout homme, voir même un enfant a, comme premier geste de défense, celui d’interposer son bras ou sa main entre lui et l’attaque. Il peut être améliore, perfectionner en vue d’un rendement meilleur, mais il n’est pas totalement « appris ». L’entraînement régulier permet d’atteindre un automatisme sûr. Et c’est cet automatisme qui fait du réflexe une arme à double tranchant. L’esprit doit donc garder sa part dans la riposte. Le réflexe au niveau du karaté, est une étape supérieure à laquelle doit aspirer tout karateka, celle d’unité d’action du corps et de l’esprit. En réalité, ce stade n’intervient