Au lendemain de l'interview du journaliste du Nouvel Observateur sur Canal Plus, c'était aujourd'hui au tour de l'avocat de Nicolas Sarkozy, Maître Thierry Herzog, de répondre au journal Le Parisien dans l'ubuesque affaire du SMS.
Alors qu'hier, Airy Routier affirmait être certain de sa source "en béton", d'après laquelle le Président aurait, quelques jours avant son mariage avec Carla Bruni, tenté de reconquérir son ex-femme par texto, Thierry Herzog répète et insiste : "le SMS et l'article sont des faux grossiers. Ce SMS n'a jamais été envoyé par le président."
Evoquant pêle-même Pompidou, Mitterrand, et Bérégovoy, qui se suicida suite aux "rumeurs distillées par une certaine presse", l'avocat du Président a affirmé que "jamais un président n'a été aussi maltraité les médias", puis s'en est pris durement au "Nouvel Obs" : "La vérité est que le but du site Internet du « Nouvel Obs » dans cette affaire est de faire un scoop, pour faire de l'argent, avec les reprises immédiates dans tous les autres médias. C'est différent d'une publication dans un média classique, sous forme papier, où les articles sont précédés d'un débat en conférence de rédaction avant d'être publiés. La démarche ici ressemble plus à celle de Ryanair, qui a voulu se faire de la publicité en détournant l'image du président et de son épouse Carla Bruni, ce qui a valu à la compagnie aérienne une poursuite et une condamnation."
Selon Me Herzog, aucun policier ne devrait examiner le portable du Président pour les besoins de l'enquête : il suffira d'entendre le témoignage du fameux journaliste, puis éventuellement vérifier le téléphone de Cécilia.
En concluant : "La vérité, c'est que le journaliste a tenté un coup, qu'il a perdu, et qu'il devra présenter ses excuses."