De Vantoux à Compostelle

Ils s’appellent Martine et Thierry, ce sont deux quadragénaires bien courageux, que l’on côtoie souvent dans la région puisqu’ils habitent la petite commune de Vantoux près de Metz, en lorraine. Ils avaient décidés, voila un moment déjà ,de faire le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Cette année les voilà donc fin prêts pour l’étape qui les emmènera en Espagne. Pour mettre à exécution leur beau projet, ils n’ont pas hésité à sacrifier quelques jours de leurs congés annuels pour parcourir tous ces kilomètres à pied.

 

 

Leur idée première était uniquement de sillonner le GR65 ( De Puy en Velay (Haute-Loire) à Nasbinals (Lozère) soit 118 km).
Mais est-ce l’appel qui les a conduit à prendre ce chemin qui n’est pas donné a tout le monde car c’est très dur. Il faut avoir une résistance à toutes épreuves, et je suppose qu’il doit y avoir des moments de découragement. Le manque de confort, les sacs à dos de près de quinze kilos à porter, les douches que l’on ne peut pas toujours prendre le matin sans compter peut être aussi la chaleur et la météo pas toujours clémente doit vous inciter souvent à abandonner. Par contre, je pense que ce doit être des moments riches sur le plan humain, on doit faire de très belles rencontres, avec des marcheurs de différentes régions et même de pays. Martine et Thierry ont rencontré surtout des allemands, des autrichiens et des belges, et même une canadienne. Puis bien-sur, ce couple a découvert de magnifiques régions, comme les landes, le Gers, ou le Béarn, des paysages merveilleux ainsi que diverses petites chapelles.

Martine et Thierry ont été ravis également de l’accueil que leur ont fait une petite mamie du Gers , en leur concoctant un repas gastronomique, on y découvre aussi l’hospitalité des gites, sans compter les arboriculteurs qui vous offrent des paniers de fruits, lorsqu’ils vous croisent sur leur chemin. Le chemin de Compostelle, une fois bien équipé, bien chaussé pour ne pas avoir d’ampoule, ce doit être très sympathique à faire, mais doit demander un certain état d’esprit que tout le monde n’a peut être pas.