Nicolas Sarkozy orchestre de main de maître l'opinion publique. Après la visite plus que controversée du despote libyen, Kadhafi… les lumières de la scène clignotent…un coup de baguette magique…et Carla Bruni apparait. Le chef de l'Etat cultive son image glamour, continuant à faire rêver…la ficelle paraît bien grosse…
Nicolas Sarkozy franchit une fois de plus, allégrement, le rubicon, mêlant insidieusement, "vie politique et vie privée". Une orchestration millimétrée des moindres faits et gestes du chef de l'Etat, immortalisée par une presse, soucieuse de gonfler les ventes…le bonheur des paparazzis. La version élyséenne d'Ozzy Osbourne !! Il ne faut pas se tromper, Carla Bruni n'est qu'un passage…les futures Premières Dames de France vont se succéder…toutes belles et célèbres. Un vaudeville élyséen, le Président de la République endossant, tantôt le rôle du cocu de service, tantôt la cape du séducteur impertinent, avec paillettes et effets scéniques à la clé. Jamais un homme d'état n'avait joué avec l'outil médiatique, une telle composition, illustrant le coté narcissique de Nicolas Sarkozy et son besoin impétueux de l'œil de la caméra. Un désir exacerbé de promouvoir une image féerique…Disneyland…le conte de fées. Le remaniement ministériel se profile à l'horizon. Dés la fin des agapes de fin d'année, le Père Noël, déposera dans la hotte élyséenne, de nouveaux ministres, enguirlandés, débauchés dans une opposition en mal d'identité. L'ouverture se poursuit…un gouvernement de droite orchestré par des ministres de gauche. L'UMP plonge dans l'incohérence et déjà les premiers signes désabusés guindent les cadres du parti. Les dents grincent…l'émail se fissure… Le mutisme de certains est révélateur de l'orage qui gronde. Jack Lang…les quolibets fusent, dés que le nom de l'ancien ministre socialiste est prononcé…Claude Allégre requiert moins de qualificatifs, mais dans l'opposition, attise la rancœur. Le Président cherche par tous les moyens, a faire tomber dans sa nasse, Julien Dray, qui pour le moment n'a pas succombé aux sirènes élyséennes. Le nom de Jean-Michel Baylet circule avec insistance, son intronisation semble inévitable. Les bruits de couloir annoncent…"des ministres missionnaires". Une nouvelle conception de la politique est née. Des postes limités dans le temps, dans des buts bien définis, des missions temporaires…lorgnant insidieusement dans une nouvelle vague de débauchage éhontée. Une rentrée 2008, qui promet d'être animée…