Le 07 Décembre 2012 à 08 h 18 Temps Universel, 17 h 18 Heure locale, un fort séisme de Magnitude du Moment, – Mw –, 7.3 pour le Centre Séismologique Euro-Méditerranéen, – CSEM -, pour l’United States Geological Survey, – USGS -, pour GEOFON Centre Podsdam, – GFZ -, et pour le Japan Meteorological Agency, – JMA -, et d’intensité VIII au foyer sur l’échelle de Medvedev-Sponheuer-Karnik, – aussi appelée échelle MSK -, à frappé au large de la région de Sanriku oki, sur la côte Est de l’île de Honshu .

 

 

 

Son épicentre, latitude 37.8° Nord et longitude 144.2° Est, pour le JMA, latitude 37.92° Nord et longitude 144.02 Est, pour le CSEM, et latitude 37.889° Nord et longitude 144.090° Est, pour l’USGS, se localise à 235 kilomètres au Sud-Est de Kesennuma, à 245 kilomètres au Sud-Est de Kamaishi, à 245 kilomètres à l’Est-Sud-Est d’Ofunato, à 251 kilomètres à l’Est d’Ishinomaki, à 251 kilomètres au Sud-Est d’Otsuchi à 276 kilomètres à l’Est de Sendai, à 296 kilomètres à l’Est-Nord-Est d’Iwaki, à 319 kilomètres à l’Est de Fukushima et à 462 kilomètres à l’Est-Sud-Est de Tokyo, capitale du Japon.

Son hypocentre a été déterminé à une profondeur de 10 kilomètres pour le JMA, de 30 kilomètres pour le CSEM, 36,1 kilomètres +/-7,0 kilomètres de profondeur pour l’USGS et 33 kilomètres de profondeur pour le GZF.

 

Alerte tsunami.

 

Une alerte tsunami a été émise pour les régions côtières des préfectures d’Aomori, d’Iwate, de Fukushima et d’Ibaraki. Après « une série de quatre premières vagues, dont la plus haute a mesuré un mètre touchant trois préfectures du Nord-Est, – Miyagi, Iwate et Fukushima – », l’alerte a été rapidement levée par les autorités nippones. Le secousse principale a été suivie, au cours des premières 2 heures, par 6 répliques de magnitude supérieure à 4.5 dont une de magnitude MW 6.2, à 08 h 31, Temps Universel, latitude 37.939° Nord et longitude 143.763° Est, hypocentre 29,2 kilomètres +/-6,9 kilomètres de profondeur, et une seconde de magnitude MW 5.5, à 08 h 48, Temps Universel, latitude 37.849° Nord et longitude 143.581° Est, hypocentre, pour l’USGS, 34,8 kilomètres +/-5,8 kilomètres et, pour le CSEM, 10 kilomètres de profondeur.


A 19 h 00 locale, la télévision publique NHK a fait état de neuf personnes blessées dans le Tohoku.


Comprendre le mécanisme de ce tremblement de terre.

 

Le 7 Décembre 2012, le tremblement de terre de Sendai, magnitude 7.3, au large des côtes orientales de l’île de Honshu, s’est produit à environ 20 kilomètres à l’Est de la frontière des plaques Pacifique et Okhotsh, plaque Okhotsh que certains assimilent à la plaque Nord-américaine, à l’aplomb d’une faille inverse, d’axe Est-Nord-Est/Ouest-Sud-Ouest, au sein de la lithosphère océanique de la plaque Pacifique.

 

A l’épicentre de ce séisme, la plaque Pacifique se déplace vers l’Ouest-Nord-Ouest et plonge sous la plaque Okhotsh à une vitesse relative d’environ 8,3 centimètres par an. Cette région est hôte, régulièrement, de forts aléas sismiques. 12 événements, de Magnitude égale ou supérieure à 7.0, se sont produits, à moins de 250 kilomètres de ce foyer sismique, au cours des 40 dernières années. Ces événements historiques incluent le tremblement de terre de Tohoku, Magnitude 9.0, du 11 Mars 2011, qui avait rompu une grande partie de l’interface de la plaque de subduction, à l’ouest, du présent séisme et qui avait engendré un tsunami majeur causant des dégâts importants le long de la côte de Honshu. Une série de répliques du séisme de mégathrust du 11 Mars 2011 s’étaient également produite, à l’Est de la frontière de plaques, sur la plaque Pacifique, dont un tremblement de terre de Magnitude 7.6, à 60 kilomètres au Nord-Est du présent événement sismique.

 

Vers un Big-One, sur la côte orientale de l’île de Honshu ?

 

En outre, la chaine volcanique sous marine de Kashima, d’axe Est-Nord-Est/Ouest-Sud-Ouest, avec le Kashima Tablemount culminant à -3.622 mètres, à 220 kilomètres au Sud-Sud-Ouest de l’hypocentre du 7 Décembre 2012, est engagée dans la fosse de subduction du Japon et une telle conjoncture, favorisant les blocages, au niveau de la dite fosse de subduction, risque, à plus ou moins brève échéance, de déclencher un Big-One cataclysmique, magnitude supérieure à 9.5, voire supérieure à 10.0, avec rupture et effondrement partiel du plateau continental oriental de l’Île de Honshu.

 

07 Décembre 2012 © Raymond Matabosch