Selon leParisien.fr, ce ne sont pas moins de 1 500 produits, soit 53 molécules, qui seront bannis de la vente, ou surveillés, dans le but d'en diminuer l'usage. Autre nouveauté, la création d'un permis, qui permettra aux agriculteurs d'utiliser ou non certains produits phytosanitaires. Là encore, on reste sceptique suite à un reportage passé dernièrement sur M6, où des journalistes ont suivi des fermiers français, partis se fournir en produits déjà interdits, en Espagne. Une telle mesure provoquerait inmanquablement l'apparition de fraudes et d'un marché noir de pesticides et d'autres engrais interdits à la vente.
Les fabricants ont bien évidemment mal pris la nouvelle, arguant que l'objectif de 50% était "irréaliste, sauf si on considère que la France n'est plus un pays agricole et que nous serons obligés d'importer des produits agricoles de base", si l'on en croit l'AFP.
A noter également que le Syndicat Agricole a précisé que ce plan n'était pas absolu et qu'il dépendait des conséquences économiques engendrées chez les agriculteurs. "Il est hors de question d'accepter que le ministère prenne le risque d'handicaper économiquement (…) les filières végétales françaises" a ainsi déclaré Pascal Ferey. Bref, on est encore bien loin du résultat et toutes ces conditions laissent un arrière-goût assez amer…