annus horribilis chômage, récession, austérité, évasion fiscale, n’en jetez plus, pitié !
C’est à feu nourrit, la droite hurle depuis l’élection de François Hollande, un malheur serait tombé sur la France, elle a augmenté les impôts, sacrilège. Depardieu part pour la Belgique, obtient entre temps la nationalité Russe, et part pour la Russie. Brigitte Bardot pour deux éléphantes tuberculeuses qui vont être euthanasiées veut demander la nationalité Russe, la démence des pitres n’a plus de limite. Bernard Arnaud et les riches Français s’expatrient de plus en plus en Belgique, en Angleterre, en Suisse,…c’est une attaque contre la France. On est en plein délire !
Là dessus les experts à qui l’on donne de la voix en profitent pour clamer l’horrible, 2013 sera la pire des années que la France ait connue. Les marchés règleront leur compte à cette politique qui osa augmenter les impôts au lieu de ne faire que de la misère par les réformes structurelles, comme en Espagne, en Italie ou 50 % des jeunes sont sans travail, sans oublier la Grèce et les autres. La misère comme croissance est la vertu de ces experts. Il aurait fallu nommer un conseiller comme Mario Monti président de la république venant directement de Goldman Sachs.
Mais ce qui est curieux de lire est un article d’Edgard Morin sociologue et philosophe dans le Monde.fr du 01/01/13 qui clame, en 2013, il faudra plus encore se méfier de la docte ignorance des experts. Il entend par là le point de départ de la connaissance que Nicolas Cues prend pour modèle de la connaissance mathématique dont la possibilité réside dans la proportion entre de l’inconnu et le connu. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Le connu c’est ce qui se pratique, tandis que l’inconnu c’est ce qu’ils ne connaissent pas mais sur lequel, ils donnent leur avis.
La thermodynamique nous apprend que l’énergie d’un système en évolution ne fait que décroître, son entropie augmente puisque l’évolution est naturellement irréversible, il faut donc pour retrouver ses conditions initiales y apporter de l’énergie, et dans le cas du chômage sans énergie, c’est à dire sans croissance, il ne peut que croître. Ces lois physiques d’évolution s’appliquent à tous les systèmes qui gouvernent notre existence. Or, comment fait-on de la croissance, en investissant, c’est à dire en injectant de l’argent, et pour trouver de l’argent, on ne peut le faire qu’en augmentant les impôts. Il semble donc que ces experts ont oublié ce principe d’évolution puisqu’ils considèrent, dans lacontinuité actuelle du système, c’est à dire le chômage, que son entropie ne peut que décroître.
Ce qui me plait dans ce qu’Edgard Morin dit, «hélas, nos dirigeants semblent totalement dépassés, ils sont incapables aujourd’hui de proposer un diagnostic juste de la situation et incapables, du coup, d’apporter des solutions concrètes, à la hauteur des enjeux. Tout se passe comme si une petite oligarchie intéressée seulement par son avenir à court terme avait pris les commandes», du Manifeste Roosevelt 2012. Pour Edgard Morin, un diagnostic juste «doit être conscient de l’erreur de sous estimer l’erreur dont le propre est d’ignorer qu’elle est erreur».
René Descartes dans son discours de la méthode, intuition et déduction, dit «la déduction est ainsi un mouvement de la pensée, consistant en une série d’intuitions enchaînées, mises en relation par ce mouvement continu de l’esprit. Par ces séries d’intuitions reliées par le raisonnement, nous ramenons ce qui est inconnu aux principes, c’est-à-dire à ce qui est connu». C’est bien ce que font les experts économistes ils traitent de l’inconnu avec leur connu. Mais ce ne sont pas des mathématiques, l’économie est mondiale et des évolutions positives sont possibles dès lors qu’elles sont incitées.
Edgard Morin, dont on ne peut douter de sa compétence, trouve illusoire que le néo libéralisme qui a produite cette crise puisse permettre que l’on en sorte. En d’autres termes, puisque le libéralisme à échoué lui donner la possibilité de réparer son échec est dangereux, il faut donc faire autre chose.
Je suis de son avis lorsqu’il dit, parlant d’erreur de la pensée, qu’elle conduit à une vision réductrice des faits ne voyant qu’un élément du problème. En effet, les dirigeants qui préconisent les réformes structurelles préfèrent ce choix pour réduire les dépenses afin de faire des économies en réduction de la dette, en fait ils l’augmente puisque «l’énergie» décroit, il faut bien subvenir aux besoins de la population, et comme il n’y a plus de production, il n’y a plus de ressources, et l’économie s’asphyxie.
Prenons l’exemple de Mario Monti, il a mis son pays au bord du gouffre, et maintenant si sa coalition de droite centriste parvenait à gagner les élections législatives, il a annoncé qu’il s’attaquerait au chômage des jeunes. C’est une difficulté bien plus importante que de serrer les dépenses. Il lui faudra relancer une économie qu’il a détruite. Comment le faire ? Il lui faudra de l’argent donc augmenter les impôts de ceux qui peuvent payer, les autres Italiens ne peuvent plus, ils sont devenus pauvres, voir miséreux. Il sera confronté à l’évasion fiscale si elle n’est déjà effective, ceux qui ont les moyens ont certainement tout prévu.
Notre enseignement donne des connaissances, mais ne donne pas le moyen de les relier, c’est un fait que j’ai personnellement connu, lorsqu’il faut analyser mettre en équation un phénomène physique ou s’imbriquent un ensemble de disciplines. La synthèse des connaissances dans leurs applications est quelque chose que l’on n’apprend pas, c’est un travail sur soi qui permet de tenir compte de toutes les variables. Edgard Morin en fait l’application aux experts quand il dit, «l’amoncellement sans lien des connaissances produit une nouvelle et très docte ignorance chez les experts et spécialistes, prétendant éclairer les responsables politiques et sociaux».
Pour lui, et c’est à noter, il est de gauche, et il dit, «la gauche est incapable d’extraire de ses sources libertaires, socialistes, communistes une pensée qui réponde aux conditions actuelles de l’évolution et de la mondialisation. Elle est incapable d’intégrer la source écologique nécessaire à la sauvegarde de la planète».
Et puis, «notre président de gauche d’une France de droite ne peut ni retomber dans les illusions de la vieille gauche, ni perdre toute substance en se recentrant vers la droite. Il est condamné à un "en avant". Mais cela nécessite une profonde réforme de la vision des choses, c’est-à-dire de la structure de pensée. Cela suppose, à partir d’un diagnostic pertinent, d’indiquer une ligne, une voie, un dessein qui rassemble, harmonise et symphonise entre elles les grandes réformes qui ouvriraient la voie nouvelle». Effectivement François Hollande ne peut faire une politique de droite ainsi qu’une politique de gauche, il est obligé d’être entre les deux.
Le problème est qu’il faut que cette politique soit comprise or c’est loin d’être le cas. C’est pour cela qu’Edgard Morin parle d’une réforme de la connaissance et de la pensée par l’éducation qui est aujourd’hui présente, sous entendant le recrutement de professeurs dans l’éducation nationale. Ces professeurs d’un type nouveau devraient être apte à traiter des problèmes de la connaissance, de l’identité de la condition humaine, afin d’éclairer les peuples à comprendre l’évolution du monde qui implique une politique qui tienne compte à la fois de développer les moyens de la croissance par l’impôt avec ceux de la réduction des dépenses.
[b]C’est effectivement d’une complexité à la limite de l’impossibilité que de faire une synthèse en droite et gauche et ce encore plus en France, pays au fond d’une très grande culture politique mais hélas qui depuis des décennies a méprisé, vilipendé, écarté, salie, jeté aux orties tout ce qui de près ou de loin comportait le mot industrie. Il ne viendrait à l’idée de personne de confier la restauration des meubles anciens de grande valeur à un garçon boucher c’est pourtant ce qui se passe avec notre classe politique qu’elle ait été aux ordres d’un Sarkosy ou d’un Hollande aujourd’hui.
Votre article cher Anido est très sérieusement argumenté et nous montre au fond que personne ne détient la vérité.
La terrible vocation des partis politiques d’enfermer ses adhérents dans un carcan intellectuel au nom de la cohésion à propos de tout et de rien inhibe le libre arbitre de tous au profit d’une clique manipulatrice et indigne.[/b]
04/01/2013 – Roubini: les États-Unis au bord d’une nouvelle crise
Peut-être faut-il commencer par le commencement
Hélas, cette planète (bien plus petite que le Monde et à fortiori que l’Univers) crève de l’usage prolifique de formulations incomplètes ou trompeuse et de concepts « évidés » maniés par des gens qui ne maitrisent pas leur langue.
Parce que l’école ne fait pas son boulot qui devrait logiquement être prioritaire de préparer à l’émission et à la réception critiques des propos, bref à l’ « orthodénomination » (juste perception et dénomination des mots et concepts) .
On voit constamment dans les médias et autres utiliser des concepts, des mots, voire des articles et autres pronoms, qui plus est abusivement globalisant, derrières lesquels cinq brillants « intellectuels » ayant fréquenté ensemble les mêmes écoles ne mett(rai)ent pas tous la même chose.
Et pour aggraver le tout peu des gens ont le souci du juste mot pour la juste chose. Le souci des mots pesés pour éviter, voire réduire, les maux pesants.
C’est le mythe de Babel concrétisé et perpétué au sein d’une même langue.
Le combat pour l’ « orthodénomination », non seulement en vaut bien d’autres, mais il en conditionne absolument le succès
PS. Un « bel exemple » Le concept de démocratie
« Nous sommes victimes d’un abus de mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui volant son nom. » Serge-Christophe Kolm
« La démocratie c’est le nom volé d’une idée violée » Jean-Pierre Martin,
[b]zelectron[/b] bonjour,
Vous êtes dur avec les politiques, ils ne sont pas au point que vous le décrivez. Que vous n’appréciez pas Sarkozy et François Hollande, bien, mais ils ont été élu par les Français, ce qui n’est pas facile. Mais, ce ne sont pas les seuls qui ont eu la charge du pays, les avant eux, ont aussi eu des problèmes, et pas dans des conditions aussi difficiles.
Nous subissons une mondialisation qui conduit à revoir notre façon d’existence, ce n’est pas facile, et cela ne ce fait pas sans heurts.
Quant à l’industrie, le problème est plus complexe que présenté comme vous le faites. Il y a un conflit permanent entre l’équilibre social que doit assurer un gouvernement et ce qu’exigent les patrons d’industrie et les syndicats.
Dans ce conflit, ils sont aussi fautifs l’un que l’autre chacun veut toujours plus, ce qui n’est pas possible.
Un gouvernement doit faire avec cela, et forcément, il se trouve pris entre le marteau et l’enclume. Dans ce sens la CFDT est bien plus réaliste.
Cela tiens au passé ou les patrons abusaient et traitaient leurs salariés comme des esclaves, vous savez Germinal, c’est une réalité. Même maintenant, il y a des patrons voyous qui abusent de la misère de leurs salariés, et quand des patrons font cela, la portée est bien plus grande que le comportement de salariés peu recommandables
Bien sûr le monde à changé, mais le fond reste, les patrons sont devenus plus sociaux, et les salariés plus souples.
J’ai toujours admiré le patronat Allemand et les syndicats, par ce qu’ils arrivent à des compromis qui sont porteurs pour le pays. Chacun prenant conscience qu’il faut une entente.
En France c’est la guerre, c’est quand même malheureux, car notre industrie va mal, et sans elle, il n’y a pas d’emplois.
Tant que le monde n’aura pas trouvé un équilibre, entre les pays riches et ceux en voie de développement, ce tremblement social ne s’arrêtera pas.
L’égoïsme zelectron, le chacun pour soit, il n’y a qu’à voir ce qui se passe au Mali, ou la France est seule alors que c’est un terrorisme mondial. La France fut la première à le dénoncer et personne ne c’est levé.
Quand j’entends Brice Hortefeux déclarer sur canal + hier que nous n’étions pas préparés, alors qu’il a fallu répondre rapidement à l’appel du Mali, et que personne ne s’inquiétait de la situation, je me dis quel imbécile pour ne pas dire con.
Merci pour votre compliment, mais voyez-vous, sur un article de fond comme celui-là il n’y a personne, alors n’accusez pas les politiques, ils sont le reflet de notre société.
Bien à vous,
Anido.
« C’est le mythe de Babel concrétisé et
perpétué au sein d’une même langue. »
mais oui, ANIDO !
c’est la mondialisation, le libre échange
orchestrés en anglais par les élites de l’OMC .
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[b]La dérive totalitaire du libéralisme, Édition Mame, 1999.
La face cachée de l’O.N.U., Fayard – Éditions le Sarment, 2000.
Le terrorisme à visage humain, Éditions François-Xavier de Guibert, 2006.[/b]
de Michel Schooyans, professeur et chercheur
de l’université catholique de Louvain
Vous pensez sincèrement ce que vous dites sur les réformes structurelles en Italie et Espagne ? … Dans ce cas, les réformes structurelles à réaliser en France s’appelleraient Révolution !
Les lois physiques sur l’évolution que vous invoquez existe en économie, cela s’appelle la théorie de Keynes. Cette théorie consiste à admettre que l’État doit intervenir, investir énormément dans l’économie, notamment par de grands travaux, afin de relancer la croissance. Théorie qui a été utilisé dans les années 1930 par les États-Unis… il y a donc 80 ans ! Ne considérez-vous pas que la conception économique évolue régulièrement et que ces tenants et aboutissants ne sont plus les mêmes ? Pourtant c’est le cas, il parait alors compliquer d’appliquer des concepts économiques théorisés il y a plus de 80 ans.
Si ce système a pu être appliqué il y a 80 ans, c’est que la dette n’était pas aussi grande, que le poids des banques et des différents agents économiques était plus réduit et enfin la mondialisation n’existait pas comme elle est conçue aujourd’hui…
L’État doit économiser, pas taxer. La charge que représente les fonctionnaires dans la part du PIB a dépassé un seuil intolérable et la portion d’argent prélevée devient une des plus élevées d’Europe, des questions à se poser peut-être…
Je ne pense pas que les dirigeants soient incapables de réaliser un diagnostic correct de l’état de la France, mais ils se contentent d’appliquer un programme électoraliste. La réalité est telle, qu’il faudrait des réformes structurelles en profondeur en France, je pense notamment à la libéralisation et à la mise en concurrence de nombreux domaines (les taxis par exemple), à la conception même du service public français (pourquoi avoir 2 fois plus d’agents public pour 10000 habitants que les autres pays qui « réussissent », telle la Suède ? Et le service public n’en est pas moins bon), ne serait-il pas tant de revoir le statut de fonctionnaire et les régimes spéciaux des retraites, le tout coûtant des milliards à l’État au fil des ans ? Ne faudrait-il pas réformer les subventions accorder aux syndicats et diverses associations (4 miliards/an) ? La décentralisation coûte des milliards également, ne serait-il pas tant de diminuer le « mille-feuille » (cela éviterait, notamment, les doublons dans les fonctions) ? Peut-être notre système de santé et de financement des retraites également ?
Bref, tant de choses sont à faire en France, mais comment réformer la France en profondeur alors que 200-300 « puissants » syndiqués, syndicats bloquent tout et tout le temps dans un intérêt personnel et non général comme ils veulent le faire croire ?
Alors on fait comment ?
je_re_my
ce que vous nous proposez c’est exactement cette derive
totalitaire du libéralisme que je dénonce ci-dessous !!!
[b]Le liberalisme referme le poison de son auto-destruction !!![/b]
La planète est en train d’être détruite et nous n’allons
pas pouvoir continuer ainsi pendant encore bien longtemps.
Bientôt il n’y aura plus assez de ressources naturelles
à extraire. Nous aurons détruit la diversité vivante,
remplacé la nature par la chimie, contaminé l’environnement,
notre santé et nous serons condamnés à disparaître en emmenant
avec nous toute la planète.
L’économie qui fait tourner ce mécanisme est en accélération
forcée à cause de ses emprunts. Tout le monde en paye les
conséquences.
La dette mondiale s’est envolée et il n’y a plus moyen de la
rattraper. La seule possibilité actuelle à l’économie mondiale
de rembourser ses emprunts passés, c’est d’emprunter à nouveau
sinon c’est la cessation de paiement généralisée.
La dette mondiale est condamnée à augmenter encore et encore.
Tant que les gouvernements sont derrière pour garantir les
remboursements, le système peut encore fonctionner. Le problème
c’est qu’on ne peut pas emprunter à l’infini et que certains
gouvernements commencent à faire faillite.
C’est le cas de nombreux pays. L’économie mondiale a de plus
en plus de difficultés à rembourser ses emprunts et ses intérêts.
Malgré l’argent qui est pris aux générations futures, l’économie
mondiale va tôt ou tard être incapable de payer les conséquences
de notre mode de vie.
Babel va bientot atteindre ses limites !!!
Le remplacement prochain du président de la Banque centrale
hongroise (MNB) rend de plus en plus nerveux les marchés,
qui redoutent une emprise totale de Viktor Orban, sur
l’institution monétaire et un nouveau conflit potentiel
avec l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international
(FMI).
[b]le gouvernement hongrois « risque d’être puni par les marchés
mais aussi d’ouvrir un nouveau front entre Budapest et l’UE,
UE à la solde de la finance internationale apatride !!!!!!!!![/b]
[b]Pascal Lamy, chef de l’OMC, (CHEF DU DESORDRE MONDIAL !!!)[/b]
se déclare prudemment pessimiste pour 2013 !
Les principaux dirigeants de la banque d’affaires (affaires, oui, en effet !!!)
GOLDMANN-SACHS vont se partager des BONUS de 100 millions de [b]$[/b]
dont 13 millions de [b]$[/b] pour le PDG !!!