Un beau jour d’été, une bonne centaine de personne se regroupent autour d’un lac pour profiter du soleil, les enfants jouent dans l’eau puis tout d’un coup, une femme crie.
Tout le monde sans exception se tourne vers le lac. Au centre de celui-ci, une petite fille de 3 ans dont la bouée s’est retournée s’agite tandis qu’elle tente de remonter la tête à la surface sans succès. Il y a 100 personnes autour de ce lac qui la regardent et aucun ne bouge.
Une histoire vraie qui démontre comme l’apathie sociale peut être meurtière. Heureusement ce jour là, un jeune homme courageux se jeta à l’eau après moultes hésitations pour aller sauver la petite qui fut emmenée à l’hopital et survécut.
On pourrait se dire que ce jour là, la petite n’avait pas de chance, que les 100 personnes alors présentes étaient tous des insensibles et des idiots alors qu’il n’en est rien. Si il y avait eu un groupe d’une dizaine de personnes au plus, quelqu’un aurait sans aucun doute sauté directement à l’eau. Vous vous dites sans aucun doute et de bonne foi que si vous aviez été là, vous auriez directement sauté à l’eau quand vous auriez compris ce qui se passait. Et bien je n’en suis pas si sûre.
Seulement 4 % dans pareille situation sautent réellement. Vous aimeriez croire que vous auriez sauté hein oui?! Après avoir lu cet article, peut-être le serez vous mais pour le moment, c’est très peu probable.
Ce phénomène de groupe appelé apathie sociale est plus que déroutant. Lorsque ces personnes ont vu que la petite se noyait, ils se sont tous regardés, demandant à leur voisin " Personne n’y va?!" en étant réellement indigné que personne ne se jette à l’eau pour aller secourir la petite. Eux-même après coup ne comprennent pas pourquoi ils n’ont pas sauté aider la gamine. Ce concept serait notamment basé sur le "Quelqu’un d’autre le fera!" mais le principe reste encore mal connu. Par ailleurs, il faut savoir que plus le groupe est important plus l’apathie sociale est importante.
Une autre anectode raconte qu’une jeune fille de 20 ans se fait violer puis poignarder sur une place publique entourée d’immeubles. Pourtant personne n’appela les secours. Pourquoi? Parce que personne n’a rien entendu? Non!
La jeune fille eut beau crier, personne n’appela. Chaque voisin a pourtant assisté à la scène… Après avoir interroger tous les témoins uns à uns, nous avons obtenu la même réponse à la question "Pourquoi n’avez vous pas appelé les secours? ": " C’était tellement atroce, je pensais que quelqu’un l’aurait déjà fait.." Le problème c’est que tout le monde s’étant dit la même chose… personne n’a appelé et la jeune fille est décédée alors qu’une bonne cinquantaine de personne a assisté à son assassinat.
Maintenant que vous connaissez l’existence de ce phénomène, faites partie des 4% de la population qui agiront lors de pareilles situations.
Réagissez, ne vous laissez pas embarquer dans cette spirale de l’apathie sociale et vous sauverez sans doute un jour une vie ou deux.
Ça peut être compréhensif le fait de rester médusé et de ne pas savoir quoi faire. Mais si nous serions au bord du gouffre, la seule chose que nous voudrions ca serait de se faire sauver, alors pourquoi ne le faisons pas quand l’occasion se présente ?
Ça me fait penser à une femme de 40 ans qui s’est noyé justement dans un lac près de chez moi il y a 15 jours, elle avait un peu bu, elle a voulu nager, c’était une soirée, ils étaient nombreux, personne n’est venu l’a sauver. Le temps que quelqu’un bouge, elle a eu le temps de voir la mort lui remplir les poumons et prendre le dessus de sa vie. Personne n’a broncher, personne n’a pensé à sa fille de 10 ans qui l’attendais …
L’apathie social, battons nous contre elle !
euh…. c’est délicat! le probleme pour moi est que je ne sais pas nager donc je ne serais d’aucun secours! mais je ne sais pas, j’imagine que je me mettrais à crier à tous les autres: « vous savez nager ???? allez-y! pas possible que sur 100 personnes ne sachent nager! »
En même temps, sans vouloir déculpabiliser: que fais une enfant de 3 ans au milieu du lac ? c’est bien là qu’est aussi le problème !
reprocher à une foule de gérer l’irresponsabilité des parents (qu’ils m’excusent pour ma dureté, mais tout de même! ok, je n’ai pas de détails sur l’incident.)
je ne traiterai que cette partie de l’article puisque le titre en fait état.
Annatwo a raison, que fais une gamine de 3 ans au milieu d’un lac, mais ça serait une autre personne ça serait pareil.
En ce qui me concerne j’appèlerais toutes les personnes que je voient que j’aperçois, je ne sais pas … Mais moi non plus je ne sais pas nager.
Est ce que la peur de voir quelqu’un mourir peut nous donner le pouvoir de nager ? Dans ce cas nous pouvons servir à quelque chose mais j’en doute.
ce que la gamine fais là… je ne sais vraiment pas lol. mais qu’il se soit agit d’un adulte, la réaction eut été la même. C’est un phénomène inévitable lorsqu’on ne sait pas qu’il xiste. C’est certain que quand on sait pas nager c’ets plus difficile mais dans ce cas, comme vous dites, la meilleur solution est de réveiller les autres!
N’importe quel incident ou accident peut être en cause, le problème n’est pas là. Le phénomène décrit est connu des sociologues comme le phénomène inverse de l’effet de foule ou effet de meute. Il était très intéressant et nécéssaire de baliser ce phénomène pour le rappeler à la conscience collective, afin que chacun puisse l’identifier et éviter de « tomber dans le panneau ».
Sûr, je fais partie des 4% !
je suis la première à l’eau pour demander aux personnes de sortir alors que le drapeau est rouge, je leur explique que c’est dangereux, et je reste jusqu’à ce qu’ils sortent, s’ils ne veulent plus m’avoir dans les pattes, la seule solution est de sortir !
Quand j’assite à un accident je vais sur les lieux, j’appelle les secours, je pose ma veste ou une couverture sur la personne, je la tiens consciente en lui parlant… je suis comme ça et pourtant je ne suis pas wonderwoman, dès que la personne est prise en charge, je me mets à trembler de tout mo être, une fois le danger passé je me rends compte du danger réel, et j’ai peur !!!
Il y a de cela 2O ans, j’assistais à un bal donné où il y avait surtout des jeunes gens, même très jeunes. Vers minuit, une dizaine de loubards sont entrés dans l’immeuble, sans doute attirés par la musique, ils ont insultés les gens et l’un d’eux s’en est pris à un jeune qui descendait l’escalier, l’avait pris à la gorge et je jeune était terrorisé. Moi, 1,60 m et 60 kg, j’ai fait lâcher prise au loubard menaçant. Mon air décidé l’a sans doute impressionné. Je n’ai pas hésité une minute pour intervenir et j’ai ensuite été félicité par ceux qui m’avaient regardé faire sans oser intervenir. J’étais très fier des regards des gens autour de moi, lorsque j’ai ensuite descendu l’escalier.
intéressante anecdote, mais d’apres vous pourquoi avez-vous été parmi les 4% ce jour là? un mental de fer et une témérité renforcée par le poids de l’age et de l’expérience?
beaucoup de contre-sens dans cet article
« l’apathie sociale peut être meurtrière »
ce qui est meurtrier, c’est l’accident, éventuellement l’imprudence des parents qui n’ont pas suivi leur fille
« faites partie des 4% de la population qui agiront lors de pareilles situations »
outre le fait que cet événement n’est absolument pas représentatif (comment baser une stat sur une seule occurrence), si d’autres personne changent d’avis, cela fera plus de 4%
la peur, la vue de la mort, sont des phénomènes qui peuvent paralyser, malgré les meilleurs volontés.
enfin, une réflexion sur ce qui se fait au japon où on vient difficilement aux personnes en danger de mort car on considère que le sentiment de reconnaissance voire de dévotion du sauveté envers le sauveteur rendrait sa vie quasiment impossible puisque dévolue à ce dernier, et la mort finalement préférable à cette vie sauvée.
lire à ce sujet le passage de « métaphysique des tubes » d’amélie nothomb
Pourquoi ai-je agi de la sorte, je n’en sais rien, il y a vingt ans , je n’avais que 75 ans, mais je crois que je me trompe, cela devait se passer il y a trente ans et je n’avais que 65 ans, ce qui est un âge où l’on a encore une âme de jeune homme.
Je crois aussi que les raisons de mon acte proviennent de ce ce jeune homme attaqué avait une physionomie extrêmement sympathique et que je n’ai pas supporté de le voir en danger.
Il n’y a eu aucun raisonnement, pas de générosité, c’est une impulsion qui m’a engagé à intervenir.