Les chevaux s’habituent facilement au trafic et peuvent circuler dans le calme en ville si on leur évites toute expérience traumatisante. A vous de vous montrer prudent. Voici quelques conseils pour une traversée urbaine sans stress.
1 – Un conducteur comme les autres
Dés lors qu’un cavalier à cheval emprunte la voie publique, il est considéré comme un conducteur de « deux roues ». Par conséquent, il doit respecter le code de la route au même titre qu’un automobiliste ou un cycliste. Il est donc indispensable de connaître les régles de base de circulation et savoir, par exemple, qu’il ne faut pas perturber la circulation en marchant au milieu de la chaussée : il faut se serrer sur la droite, sans toutefois monter sur le trottoir, réservés aux piétons.
2 – Des panneaux à respecter
Devant le panneau « stop », il faut arrêter sa monture pour vérifier que la voie est libre de chaque côté pour continuer son chemin. De même vous n’avez pas le droit d’emprunter à cheval une rue en sens interdit, ni une piste cyclable.
3 – Vitesse limitée
Pas de risque de te faire flasher par un radar lorsque vous circulez à cheval en ville ! Mais pas question d’arriver aux 50 km/H non plus. Adopter un pas mesuré qui vous permet de bien contrôler votre monture et vous évitez de glisser sur le bitume.
4 – La jungle urbaine
Pour les chevaux, la ville est une véritable jungle inquiétante, avec les enseignes de magasins lumineuses, ses voitures bruyantes, et les odeur peu naturelle. Afin d’éviter des mouvement de panique, soyez accompagné d’un cheval habitué lors de votre première escapade, ou préparez votre cheval en carrière à croiser des véhicule (le tracteur du club par exemple) et autres plots de chantier.
5 – Repérage de l’itinéraire
Pour éviter de vous perdre , il est préférable de reperer au préalable l’itinéraire que vous allez emprunter pour reconnaître les différentes difficultés que vous pourrez rencontrer (ponts, plaques d’égouts…)
6 – Evitez les heures de pointes
Circulez aux heures de pointes est un vrai cauchemar pour les automobilistes, il en va de soi pour votre cheval coincé dans les embouteillages…Evitez de vous promener lors des sorties de travail, et empruntez des chemins moins encombré
7 – Courtoisie entre usagers
Le code de la route demande aux automobilistes de réduire leur vitesse et de s’écarter au moins d’un metre lors du dépassement ou au croisement d’un cavalier. Hélas ce point est souvent oublié par les conducteurs…N’hésitez pas à leur rappeler de ralentir en écartant votre bras à l’horizontal et abaissez le lentement plusieurs fois de suite. Remerciez les chauffeurs sympa.
8 – Etre vu
Si vous devez rentrer de nuit, sachez que les automobilistes auront du mal à vous voir, c’est pourquoi il est préférable de vous équiper d’un gilet réfléchissant.
9 – Un convoi de cavaliers
Vous devez vous déplacer en file indienne, le cavalier de tête doit prévenir les autres de l’approche d’une difficulté. Lors de la traversée d’une route, il est préférable de doubler simultanément en pressant l’allure. A l’intérieur du groupe, chacun doit bien contrôler sa monture et respecter les distances de sécurité. Gardez vos renes ajustées tout le long de votre parcours.
10 – Ca use!
Marcher sur le bitume use la corne des sabots, il est préférable de ferrer les pieds de vos chevaux si vous devez emprunter souvent des chemins goudronnés. Attention cependant aux risques de glissades surtout par temps de pluie. N’hésitez pas à mettre pieds à terre pour négocier certains passage. Vous redevenez alors un simple piéton.
LUTTE CONTRE L’HIPPOPHAGIE
NON ! UN CHEVAL CA NE SE MANGE PAS !
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