Le 2 Décembre dernier devant le Bundestag, le parlement allemand, Angéla Merkel a avoué l’impuissance des dirigeants de la zone euro en annonçant qu’ils mettront des années à sortir de la crise qui secoue tout le continent en ce moment. Cette nouvelle qui rapidement s’est répandu comme une nuée de poussière à travers les médias et sur la toile a achevé de détruire tous les derniers optimismes, vue qu’elle venait de la première puissance de l’union européenne. Ce qui présage par ailleurs que ce que tous redoutent le plus ; c’est-à-dire l’implosion de la monnaie unique est de plus en plus vraisemblable. Une éventualité qui paradoxalement en bien y regardant pourrait être la solution à la crise économique.


                                                                  

                                       

                                    L’amour ne peut pas résister à la pauvreté


  

 L’union européenne, un communisme qui ne dit pas son nom  La crise de la dette financière en Europe aux dires de plusieurs experts, est née en 2010 à la suite de la crise du déficit publique grec, puis de celle du secteur bancaire en  Irlande. Ces deux crises qui ont fortement désorganisé la zone euro ont eu un effet domino et pour conséquences les mesures de restrictions insupportables, l’affolement des marchés boursiers et la suppression de milliers d’emplois. Cependant, ces causes immédiates ne sont que le substratum visible de l’iceberg, car la cause profonde de la chute libre vers le déclin est toute aussi vielle que l’union européenne. En effet, le modèle de l’union européenne est un système communiste qui ne dit pas son nom. Le communiste n’étant rien d’autre que la mise en commun des forces individuelles pour l’intérêt commun, il va sans dire que si dans l’union les plus faibles deviennent forts, les plus forts quant à eux obligés de tirer les autres vers le haut s’affaiblissent dans le même temps. L’union européenne est une association de 27 états qui ont délégué par un traité l’exercice de certaines compétences à des organes. Dans le cas échéant, nous allons nous intéressé à l’union économique et monétaire, la zone euro mise en place en 1990 et qui regroupe en ce moment 17 pays de l’union. C’est’une zone de libre échange dont la spécificité est de rendre les pays membres économiquement forts et faciliter entre eux des échanges commerciaux par l’allégement des taxes douanières et fiscales. Le modèle a semblé bien marcher des années entières en rendant plus compétitifs les produits de la zone face aux autres concurrents asiatiques et américains. L’euro par ses performances a même réussi à supplanter le dollar US en valeur en devenant quasiment la monnaie internationale. Mais voilà, c’est une monnaie flottante et le principe de la monnaie flottante est tel qu’elle varie avec les performances économiques du pays qui l’émet. Or dans la zone euro, les disparités économiques sont si grandes que d’un coté, on a des puissances comme  la France et l’Allemagne tandis que de l’autre, on trouve des pays aux économies relativement faibles par  que son  la Grèce et l’Espagne. Ce qui empiète  forcement sur l’économie des pays puissants. Le mal n’a pas été ressenti tout suite et durant des années dans la mesure où l’économie mondiale se portait globalement bien. Mais avec la crise de la dette financière qui a commencé en 2008 au Etats Unis pour se généraliser par la suite, les maillons faibles du communisme à l’européenne ont très vite étaler leur faiblesse avec la crise du déficit public en Grèce, en Espagne et autre. Du coup, les puissances de la zone, obligées par solidarité de tirer les autres vers le haut, ne peuvent être épargnées d’un problème qui ne les aurait jamais atteint si elle n’était pas dans l’union.                                       L’explosion de la zone euro : solution à la crise ?

Jamais l’humanité tout entière n’a caressé un rêve aussi grand que celui de sortir de la crise économique qui n’a que trop duré. En Europe, le rêve frise l’obsession à un point que les gouvernements plébiscités dans un passé récent ont très vite sauté en Italie, en Espagne, en Grèce, au profit de nouvelles têtes en qui les peuples au bord du gouffre place les derniers espoirs eux-mêmes chancelants. Ceux qui sont encore au pouvoir comme en France et en Allemagne, expédient les affaires courantes en attendant de passer le flambeaux aux prochaines élections. Tout le monde s’active. Dirigeants, économistes, traders et experts de tout genre sont à la tâche jours et nuits pour trouver une solution définitive au bourbier monté de toute pièce par la bêtise humaine. Sauf que personne ne cherche dans la bonne direction. Pis, c’est qu’on craint même ce qui pourrait être finalement la solution au mal ; c’est-à-dire l’explosion de la zone euro. Aussi absurde que cela puisse paraître, c’est la seule issue et les décideurs publics de l’union ferait mieux d’envisager le scénario dès maintenant afin d’entamer une dislocation en douceur plutôt que de se laisser surprendre par ce qui est évident. La zone euro n’est rien d’autre qu’un système communiste qui ressemble trait pour trait à l’ex URSS, en cela qu’elle constitue un carcan qui étouffe toute initiative de développement de ses membres les uns indépendamment des autres.  La France aura beau affiché de bonnes perspectives de croissance annuelle, les mauvaises perspectives de  la Grèce viendront empiéter sur elle, et vice versa. La seule alternative qui s’offre dans un tel cas de figure est de se séparer et expérimenter une carrière solo. 

Dans tous les cas, les conséquences seront dans un premier temps dramatique mais les choses s’arrangeront très vite par la suite. Les économies se retrouveront affecter du fait du manque de soutien mutuel mais la liberté d’orienter son économie sans être tenue par une quelconque restriction communautaire palliera rapidement au problème et les pays pourront rebondir pour retrouver leur bonne santé financière d’antan. Pensez-y et le plus tôt serait le mieux