Osaka, les championnats du monde d’athlétisme, l’hécatombe pour nos sportifs. De déceptions en désillusions, a quelques mois des Jeux Olympiques de Pékin…
Yohan Diniz sauve l’honneu de l’équipe de France. Une superbe médaille d’argent, dans la très difficile épreuve, du 50 kilomètres marche.
Un petit rayon de soleil, donnant une infime lueur à la noirceur des résultats de l’équipe de France. Yohan Diniz évite le zéro pointé, la mélancolie ambiante d’un naufrage complet de nos athlétes.
3 heures, 44 minutes et 22 secondes d’efforts intensifs, dans la moiteur suffocante nippone. Le Champenois a confirmé son titre de champion d’Europe, et s’octroie une magnifique médaille d’argent. Yohan Diniz a confié à la presse sportive ses impressions:
"J’aurai pu aller chercher l’Australien Nathan Deakes, mais avec deux avertissements, j’ai du tempéré mes ardeurs. Dans de telles conditions, ma médaille d’argent est un exploit"
Bravo Yohan, les deux avertissements concédés, une pression accrue, l’athlète sort grandi de cette terrible épreuve. Le sprint français a passé au travers. Le relais 4×100 mètres féminin a touché le fond. Des passages de relais calamiteux ont conduit la France vers une nouvelle désillusion.
Que dire de Medhi Baala. Un statut de favori, qui a pesé sur ses épaules. Une élimination qui refléte sa nertvosité. Dans une course tactique, le Français n’a pas su prendre ses responsabilités. Sa disqualification est justifié, Medhi avait largement les moyens de parvenir en finale et de lutter pour une médaille.
Ladji Doucouré reconnait une erreur professionnelle. En voulant trop assurer ur garder des forces, Ladji s’est retrouvé éjecté de la finale, pour un centième de seconde. Une leçon que Ladji n’est pas prêt d’oublier.
A quelques mois des JO de Pékin, l’athlètisme français va devoir faire amende honorable. Le naufrage d’Osaka est un avertissement, il va falloir se reprendre et mettre de coté la grosse déception, engendrée par ces résultats. Pour certains, les échecs vont servir de catalyseur, pour d’autres, la preuve que rien n’est acquis…
Bravo Yohan !
Mesdames et Messieurs les sportifs :
place à la modestie d’un champion qui n’a pas la moindre prétention…
et qui sait souffrir en silence…
Encore bravo Yohan !
Bravo à Yohan Dinitz
Bravo aussi pour la médaille de bronze de la Belgique en 4 X 100 féminin, c’est inoui. Avec un si petit réservoir d’athlètes réussir cela dans une course de relais aux championnat du monde.Rendez-vous compte c’est i-nou-i.
Devancer des pays comme la Russie, l’Allemagne, la France, la Pologne, le Nigeria, l’Australie, le Canada, la GB, in-cro-ya-ble Bravo les filles!