Le 1er janvier 2011, La Poste n’aura plus le monopole de la distribution du courrier. Cette décision résulte d’un processus lancé le 13 mai 1992 par l’adoption du Livre vert sur le développement du marché unique des services postaux (qui découle de l’Acte Unique européen de 1986) par la Commission européenne.

Dès lors, une longue et importante transformation de La Poste s’est opérée. Autrefois, reliée aux télécommunications – les fameux PTT – les différents gouvernements ont scindé cette ancienne administration en deux entreprises: La Poste qui distribuait le courrier et proposait des services financiers d’une part et France Télécom qui ne traitait que les télécommunications.

Quand on voit ce qu’il est advenu de France Télécom et les récents événements concernant ses salariés, on ne peut que s’inquiéter que La Poste suive le même chemin.

Les organisations de gauche ont lancé des votations citoyennes, qui, soyons francs, n’ont pas de valeur, car seuls qui sont contre une éventuelle privatisation se prononcent. Cela a le mérite de mettre ce débat sur la place publique.

Mais, est-ce qu’une votation citoyenne ou même un référendum va permettre au mieux de stopper le processus enclenché depuis 1992 ? Je crains fort que non.

Pour ma part, la modernisation rendue nécessaire avec la fin du monopole et la poursuite des missions de service public seront deux axes difficiles à tenir conjointement. On l’a vu avec la fermeture des bureaux de postes ruraux et la multiplication de points-postes chez les commerçants.

Dès lors, plus que la privatisation ou l’ouverture du capital, dans ce débat, le plus important est la pérennisation de la mission de service public qu’a La Poste en distribuant le courrier partout sur le territoire.

Jérôme Charré

Le 1er janvier 2011, La Poste n’aura plus le monopole de la distribution du courrier. Cette décision résulte d’un processus lancé le 13 mai 1992 par l’adoption du Livre vert sur le développement du marché unique des services postaux (qui découle de l’Acte Unique européen de 1986) par la Commission européenne.

Dès lors, une longue et importante transformation de La Poste s’est opérée. Autrefois, reliée aux télécommunications – les fameux PTT – les différents gouvernements ont scindé cette ancienne administration en deux entreprises: La Poste qui distribuait le courrier et proposait des services financiers d’une part et France Télécom qui ne traitait que les télécommunications.

Quand on voit ce qu’il est advenu de France Télécom et les récents événements concernant ses salariés, on ne peut que s’inquiéter que La Poste suive le même chemin.

Les organisations de gauche ont lancé des votations citoyennes, qui, soyons francs, n’ont pas de valeur, car seuls qui sont contre une éventuelle privatisation se prononcent. Cela a le mérite de mettre ce débat sur la place publique.

Mais, est-ce qu’une votation citoyenne ou même un référendum va permettre au mieux de stopper le processus enclenché depuis 1992 ? Je crains fort que non.

Pour ma part, la modernisation rendue nécessaire avec la fin du monopole et la poursuite des missions de service public seront deux axes difficiles à tenir conjointement. On l’a vu avec la fermeture des bureaux de postes ruraux et la multiplication de points-postes chez les commerçants.

Dès lors, plus que la privatisation ou l’ouverture du capital, dans ce débat, le plus important est la pérennisation de la mission de service public qu’a La Poste en distribuant le courrier partout sur le territoire.

Jérôme Charré

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