L’Elan Chalon veut croire en des jours meilleurs. Pour l’instant la saison tourne au cauchemar. Afin de trouver une légère pointe d’optimisme, il faut absolument se tourner vers les jeunes. Xavier Corosine, formé à Paris, pourrait être cette lueur qui manque tant au club de Greg Beugnot.
C’est à l’école primaire qu’il commença à prendre goût au basket-ball aime-t-il à raconter. Puis, fait marquant de son enfance : le show de Barcelone et l’inoubliable Dream Team américaine des Jordan, Magic et autres Drexller. Là, plus aucun doute ne persiste : il sera basketteur. Très vite, ses qualités athlétiques et sa très bonne technique attirent l’attention du grand club régional, l’Olympique d’Antibes Juan-Les-Pins où le formidable et exigeant coach Jacques Monclar le prend sous son aile.
En 2003, Xavier suivra ainsi son mentor parti pour la capitale et feu Paris Basket Racing. Paris risqué mais pari relevé haut la main. « Xav » finit tout simplement meilleur marqueur de l’équipe espoir. C’est donc logiquement que Corosine gagne une place dans l’effectif pro lors de la saison 2004-05 lors de laquelle il jouera 10 matches. C’est en 2005-06 qu’il entrera réellement dans l’effectif, participant aux 34 rencontres de la saison. Et encore une foi, sa maturité impressionne et les stats suivent. Pas un scoreur forcené, il tourne à 5 points de moyenne avec des pourcentages très corrects avec près de 50% de réussite à 2 points et 40% à 3 points.
C’est lors de l’été 2006 que Xavier Corosine décide de donner une nouvelle dynamique à sa carrière en rejoignant l’Elan Chalon/Saône. Avec un rôle de doublure, il assure 15 minutes lors des quarante matches de sa première saison avec 4 points, 1 rebond, 1 interception et 1 rebond pour 3 d’évaluation en moyenne.
Cette saison, derrière Shawnta Rogers, il gagne énormément d’expérience et surtout apprend les exigences d’un club réputé pour sa formation. Bien sûr, son temps de jeu est encore réduit et ses stats quasi similaires à l’an dernier, mais Xavier, à chacune de ses entrées en jeu, montre toujours de très belles choses. Le problème réside surtout dans les résultats catastrophiques de son équipe, censée prendre part à la lutte pour le titre en début de saison (Chalon est actuellement 13ème avec cinq victoires en quinze matches). Forcément, l’apprentissage s’avère plus compliqué dans une formation en plein tumulte. Certes, mais le jeune meneur fait preuve d’une grande maturité et d’une très bonne capacité de gestion des hommes.
Très prometteur…
Antoine