Monsieur le Ministre, du travail : deux journalistes, se sont permis, sans votre autorisation, d’écrire votre biographie, en rencontrant soixante quinze personnes qui ont jalonné votre parcours politique :

Un panel d’interlocuteurs composé d’actuels, et d’anciens collaborateurs, de Ministres, et de Parlementaires. 

Chacun d’entre eux à travers mille anecdotes, dévoile les moments partagés avec Vous.

 

Ils ne sont pas tous très tendres, et nous livre une vision de votre personnalité, à la fois amicale, et assassine. 

 

Vous   démarrez votre carrière comme agent d’assurances à St Quentin, dans l’Aisne. !

Personne ne vous connaît, (sauf vos clients),  quand en 2002, alors Maire Adjoint de votre ville, vous devenez Député, à l’âge de 37 ans

Pour sortir de l’anonymat, vous arpentez votre circonscription et occupez le terrain,

Toujours prêt, toujours disponible.

La devise « scout toujours » vous va très bien.

 

A l’Assemblée nationale si vous avez réussi, c’est parce que vous avez choisi des dossiers difficiles dont personne ne voulait.

Comme celui des retraites, qu’Alain Juppé, alors Président de l’UMP, vous confie en 2002 !

Alors là, vous foncez, et partez faire un « Tour de France », pour faire comprendre, et admettre cette réforme, en distribuant aux élus une petite mallette contenant tous les arguments, pour leur faire avaler la « grosse pilule »

Genre, kit Pédagogique : « La réforme des retraites pour les Nuls »

 

En 2004, remarqué par Philippe Bas, alors Secrétaire Général de l’Elysée, vous devenez Secrétaire d’Etat à l’Assurance maladie, sous la tutelle de Philippe Douste-Blazy, alors Ministre de la Santé.

Un proche collaborateur de Jacques Chirac, Président de la République à l’époque  raconte : « Douste faisait les discours, Bertrand, le boulot », (ce qui n’étonnera personne)

Un an plus tard, c’est Dominique de Villepin, qui vous « remarque », et vous nomme Ministre de la Santé

(Douste-Blazy, partit couler des jours heureux et bien rémunérés à l’Etranger, tant il est vrai que, plus il est loin des « micros », mieux çà vaut …)

 

Votre premier « coup dur », fut un article de Libération qui titrait : « Xavier Bertrand, l’homme invisible de la Santé ».

Il dénonce un programme flou, et un bilan bien peu consistant.

Un de vos collaborateurs raconte « L’article le rend malade, mais c’est là que j’ai vraiment pris la mesure du personnage.

Il se morfond pendant trois heures, et puis il passe à la contre-attaque, en décidant d’instrumentaliser « la santé », à son service. »

 

Du pain béni, pour vous, Bertrand, les années « grippes aviaire, et le chikungunya », vont devenir  un outil de communication, et là vous faites merveille, retrouvant la confiance des français.

Mais là, où la France ne risque plus de vous oublier, c’est quand vous entreprenez le dossier de l’interdiction de fumer dans les lieux publics.

Ce projet, qui fait toute votre fierté, vous l’avez tenu à « bout de bras », seul et contre tous, même contre N. Sarkozy, opposé à l’époque à des règles rigides, et ne souhaitant pas se mettre à dos les gérants de « bar-tabac »

En 2006, juste avant la déclaration de candidature du même Nicolas Sarkozy, vous le ralliez, ce qui fait dire à Dominique de Villepin, qui n’avait pas été prévenu : « C’est un traitre sans couilles »

 

Votre coté sombre, perfectionniste, voulant tout savoir, tout contrôler, frise l’obsession.

Pour preuve : tous les matins vous recevez une liste de gens dont c’est l’anniversaire, et que vous êtes susceptible de croiser dans la journée.

Dés qu’un de vos « confrères », passe à la télé, ou à la radio, vous lui envoyez un SMS de félicitations.

Quand vous présentez un de vos textes, vous vous empressez de remercier les Parlementaires présents dans l’Hémicycle (alors qu’ils ne font que leur boulot, et sont payés pour çà…)

Un ancien Ministre vous juge sévèrement en disant de vous :  « c’est un méthodique en politique »,  (ce qui s’apparenterait  à un flatteur, Non ?)

Plus sec encore, un ancien collaborateur, qui vous connaît bien  dit de Vous

« Il n’y a aucune spontanéité chez lui. Tout est préparé, même les blagues. Cela révèle un grand manque de confiance en lui »

 

Alors, Xavier : voici quelques qualificatifs qui vous collent à la peau :

Premier de la Classe, Fayot, Tête de Turc, Faux Gentil, Vrai Méchant, Machine à Boulot.

J’ajouterai, prétentieux, hypocrite, arriviste….., (affaire à suivre…) 

 

Aucun de ces qualificatifs n’a convenu aux auteurs de votre biographie, et pourtant…., quand on l’a lit, on serait tenté, de les prendre TOUS !

C’est sous le titre : « Le Chouchou. Le Fabuleux Destin de Xavier Bertrand »

que Christophe Jakubyszyn, et Muriel Pleynet , ont décidé de faire paraître ce livre de 272 pages, aux éditions Anne Carrière ! 

 

Vidéo : Xavier Bertrand, comme vous ne l’avez jamais vu, (caméra cachée sûrement)

 

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