Je poursuis ma série d’articles sur la mythologie comics et les principaux super-héros qui constituent, selon moi, les plus passionnants et intéressants. Je m’attaque ici non pas à un super-héros mais à toute une ribambelle que sont les X-Men. Une fois de plus, on doit ces personnages mythiques à l’imagination fertile du grand Stan Lee, déjà papa de Spiderman et autre Iron man. Apparus pour la première fois en 1970, les X-men racontent l’histoire d’une humanité divisée entre les personnes disposant de super-pouvoirs dus à des mutations génétiques et le reste des gens normaux. Deux conceptions s’affrontent : celle du professeur Xavier, qui prône une acceptation de la différence et une cohabitation pacifique entre humains et mutants, et celle de Magneto, mutant contrôlant les métaux et cherchant à assoir la domination des mutants sur le reste de l’humanité. Au-delà de la lutte entre ces deux groupes que tout oppose et qui offre des affrontements entre mutants spectaculaires et dantesques, la saga se penche de façon plus subtile sur la notion de respect de la différence et de l’acceptation de son prochain.
Depuis sa création, la série X-men ne cesse de connaître des évolutions et la composition de l’équipe originelle ainsi que les personnages périphériques ne cessent d’être modifié au gré des aventures. La succès connait très rapidement un succès retentissant et s’impose comme l’un des fleurons de l’écurie Marvel.
Si certains personnages sont célèbres à l’image de Cyclope, Jean Grey ou encore le fauve, celui qui va rapidement atteindre la plus grande renommée et s’imposer comme un héros à part est sans conteste Wolverine, mutant équipé de griffes rétractables et d’un squelette en adamantium et également pourvu d’un facteur auto guérisseur qui en font un mutant quasi-indestructible. Le succès est tel que Wolverine va rapidement disposer de sa propre série et évoluer au sein de ses propres aventures.
Une nouvelle étape de la notoriété de la série X-men est franchi lorsque sort, en 2000, au moment où la folie des adaptations cinématographiques de super-héros n’est pas encore lancée, le film X-men, réalisé par Bryan Singer (Usual suspects).
Le film est un carton planétaire et est pour beaucoup à la mise en chantier d’autres adaptations au cinéma de super-héros Marvel.
Le film réussit la performance d’allier de façon subtile les ingrédients du film d’action à grand spectacle avec une dimension intimiste que l’on ne connait que très rarement dans ce genre de films.
Le succès entrainera deux suites (X-men 2 et 3, de qualité très variable) et d’un spin-off (X-men origins : Wolverine). L’intérêt de la série semble s’essouffler et la relative médiocrité des deux derniers films y est pour beaucoup.
Mais néanmoins, le renouveau a lieu avec la sortie de X-men : Le commencement, revenant aux origines du mythe et racontant le début de l’histoire et la relation d’amitié entretenue par le professeur Xavier et Magneto au temps de leur jeunesse. Le film est une totale réussite et une suite est en tournage, attestant du fait que les X-men ont encore de beaux jours devant eux.