Le phénomène internet Wikileaks, enflamme les magazines de tous bords,  et monopolise l’attention de tous les acteurs Médiatiques. (y compris C4N)

Les révélations jusqu’à ce jour n’ont guère changé la face du monde, et pourraient être attribuées à un site de « People Politique » ;

Sauf que le créateur de ce site est recherché par Interpol, que tout le monde a l’air de savoir où il se cache, et que certains prétendent qu’il continue de discuter sur la toile avec des internautes.

Il en est même qui disent que ce jeune hacker va ralentir la mise en place de la Gouvernance Mondiale.

D’autres plus futés se posent la question de savoir pourquoi les « fuites », n’émanent pas de Pays tels que la Chine, L’inde, ou le Japon .

Avouez que c’est étrange..

Et si ce Julian Assange et sa bande de dissidents étaient utilisés, pour nous MANIPULER.

Le mot vous semble fort ?

Voici un texte qui traine dans mes brouillons depuis le 7 octobre de cette année.

Une occasion Unique d’extrapoler,  pour réfléchir à la façon de procéder pour nous faire avaler des « couleuvres »

La MANIPULATION EN 10 LEÇONS


1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.  



La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux.  Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ». 



2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions 



Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». 
On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui- même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. 



Par exemple :  « Laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté ».  


Ou encore : « Créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics ». 

On peut ajouter : « Inventer des maladies pour écouler des produits dont on ne sait que faire,  dont on ignore tous les effets secondaires,  en donnant l’illusion au public qu’il est pris en charge 




3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. 

Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. 




4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. 
Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.

D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. 

Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. 




5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas âge

La plupart des publicités  (et informations)  destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental. 

(Je précise que Nicolas Sarkozy, est un Champion incontesté dans l’art d’infantiliser son public, mimiques, soupirs, grimaces, etc…)

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion 



Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. 
De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements… 




7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise 



Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.  
« La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. 
Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ». 




8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité


Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être stupide, vulgaire, et inculte… 




9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. 
Ainsi, au lieu de réagir contre le système économique, l’individu s’auto dévalue et culpabilise. Cela engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de changement !…  




10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes


Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.  Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, sans compter les enquêtes de surveillance d’écoute et de renseignement,  le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.  



Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

 



A MÉDITER : Ces 10 leçons sont valables pour tous les évènements de notre vie quotidienne.

La folie Wikileaks comprise….. !!

Sources : « extraits » d’un texte de Florent Bigel,  qui m’a été envoyé par Bernard Monnier 


Vidéo : la manipulation médiatique :

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