Si il est un fléau dont on peine à se débarrasser sur internet, c’est bien ce que l’on appelle la "pornographie juvénile".

En effet il est à l’heure actuelle des plus aisés de se connecter à des sites qui montrent des scènes de sexe, quand elle ne mettent pas en œuvre des mineurs. De plus à notre insu des images dégradantes viennent parfois polluer nos pages, alors que nous sommes  sur un site que l’on croyait de confiance.

Pervers, pédophiles et réseaux pornographiques en tous genres s’en donnent à cœur joie, du moins tant que rien ne sera fait pour les en empêcher.

 

On peut parler d’un véritable trafic !

 

Ce géant du web qu’est Google, vient d’être ouvertement critiqué par le premier ministre anglais David Cameron, qui lui reproche de n’avoir jusqu’à présent rien fait de concret en matière de protection des enfants.

Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait exact, car Google avait travaillé longuement sur le sujet, en collaboration avec des associations à but non lucratif ou encore des organismes spécialisés dans l’application de lois de protection.

Google par exemple depuis les années 2008 "taguait" des images d’enfants mis dans des situations dégradantes, avant de les communiquer au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), organisme chargé de s’assurer qu’aucune autre copie ne soit faite.

 

Le géant du web, piqué par les attaques verbales acérées de David Cameron rapportées publiquement par The Telegraph, assure avoir immédiatement consacré 5 millions de dollars pour palier à ce fléau, en les distribuant à des organisations américaines, australiennes et européennes.

2 millions supplémentaires viendront encourager des initiatives, visant à développer des outils plus efficaces et éradiquer totalement la pornographie infantile sur le web.

 

Ainsi des réseaux sociaux connus tels que Facebook ou encore Microsoft, devraient avoir prochainement des moyens efficaces pour lutter contre tout contenu à caractère pornographique.

 

Il me semble qu’à une époque où la violence ne cesse de monter, où les phénomènes de viols et meurtres à caractères sexuels augmentent, ce type d’initiative est des plus nécessaires.