Le Canada et le Québec sont considérés de par le monde comme des entités ouvertes et avancées envers les droits de l’homme. Nous sommes un peuple ouvert à l’immigration et nous sommes très accueillants envers les nouveaux arrivants qui décident de venir établir leur vie et leurs racines dans notre pays. Je crois que je suis en droit de me questionner sur autant d’ouverture quand je constate comment nos gouvernements traitent les premières nations autochtones du Canada.
Je ne suis pas contre l’immigration, au contraire, je trouve étrange que l’on n’apporte pas autant d’importance à des gens qui vivait sur notre territoire avant nous. J’ai alors décidé de faire état des grandes lignes sur la loi des indiens afin de briser certains préjugés que l’on peut avoir, moi le premier, avec la pensée populaire que nous avons sur ces peuples.
Cette fameuse loi qui gère les premières nations est quasi-intégrale à son texte d’origine de 1876. Cette loi visait, entres autres, à l’assimilation et à la disparition progressive des populations autochtones. C’est à cette loi que nous devons la naissance des réserves amérindiennes. Aussi, il faut savoir que les amérindiens vivants dans les réserves ne sont pas considérés, par le gouvernement, comme des citoyens canadiens. Ils n’ont donc aucun droit de vote. De plus, un stéréotype veut que les autochtones soient des profiteurs du système puisqu’ils ne paient pas d’impôts et de taxes. Ce stéréotype est en partie vrai. Il faut savoir que les amérindiens vivants sur les réserves ne paient pas d’impôt. Ainsi, c’est que la loi sur les indiens est construite de cette façon. Les amérindiens étaient identifiés comme des individus irresponsables, inférieurs et mineurs devant la loi. Ils s’agissaient, en quelques sortes, des enfants de l’État. Étant considéré comme des mineurs devant la loi, ils n’ont donc pas été considérés comme des citoyens. Ce qui est malheureux, c’est que cette situation perdure. Nous sommes maintenant à la fin de l’année 2010, et c’est encore cette loi qui administre les communautés autochtones du pays. Je ne suis pas un expert de la question, je ne suis qu’un jeune adulte, mais en tant que citoyen de ce pays et partisan de l’égalité des hommes, je crois que cette loi doit être réformée. La semaine dernière, je ne savais rien sur les autochtones. J’étais comme la plupart des gens et j’avais plusieurs préjugés envers eux. Cependant, mes préjugés n’étaient que le fruit de mon ignorance. Si les gens devenaient informés à cette cause, il est probable que l’opinion publique changerait. Maintenant, j’appuie les autochtones pour qu’ils aient ce qu’ils méritent : le respect de ce qu’ils sont.
Tout à fait !