Ceux qui travaillent sur les grands sites informatiques, notamment des grands groupes, banques et assurances ou tout autres qui ont un historique qui remonte au début de l’informatisation savent que ces sites sont aujourd’hui dans des phases importantes d’évolution.

Il n’est pas ici l’espace nécessaire pour évoquer la complexité de ces projets, tirés vers l’intégration des technologies à bas coût, des fonctionnalités nouvelles et rapidement indispensables, mais empesés par le poids des ans de milliers de programmes dits ‘hérités’. En effet, souvent il arrive que seule leur existence soit connue, que leur appartenance au patrimoine applicatif est une évidence, mais que leur contenu fontionnel précis n’est pas aussi certain.

Que ce soit pour faire évoluer la réponse aux besoins, la réduction des coûts, le besoin d’utiliser tous les outils permettant une réactivité aux changements n’est pas nouveau. Par contre, le saut est majeur et s’inscrit de plus dans une perspective probable de conception des systèmes applicatifs radicalement différente que l’on voit se dessiner à travers les orientations SOA, architecture orienté service en lieu et place des pyramides babeliennes qui ont présidé à la conception des patrimoines applicatifs hérités.

Les axes majeurs sont donc :

– cartographie technique exact de l’existant, mais raccroché à un cartograpgie fonctionnelle beaucoup plus facile à maintriser en fait ;

– migrer un existant qui fonctionne vers un autre futur au moins aussi fiable et performant, mais dénué en théorie d’inertie au changement ;

– absorber les chocs techniques sans créer de chocs pour l’entreprise…

Les acteurs de ces bonds technologiques sont tous ceux qui d’une manière ou du autre concernés du développement à l’exploitation. Jamais les entreprises n’ont eu en face d’elles de pareils challenges, avec tous les risques associés. Il est bien facile de réécrire de nouvelles applications, mais une entreprise n’a que rarement un réel besoin complètement 100% nouveau. Le besoin de reprise, connaissance, intégration avec l’existant est donc patent. Le besoin de refaire, car les technologies sont diamétralement opposées, également.

De toute l’histoire de l’informatique, qui semble s’accélerer, il n’avait jamais été constaté une pareille accélération, et du besoin, et du potentiel de gain… et des risques associés à de pareils projets.