Vocabulaire fiscal de rentrée. En ces temps de caisses vides, de stagnation de pouvoir d’achat et de chômage, nos dirigeants font de louables efforts linguistiques qu’il importe de débusquer pour la prochaine rentrée.Chacun connaît l’impôt sur le revenu (IR) que l’on paye par mois ou par tiers, le prochain ne va pas tarder pour nous faire expier des vacances dispendieuses.Là, c’est le mot « impôt » avec les sarcasmes et plaisanteries qui s’y rattachent. Soyons sans crainte.Vient le mot à la mode « taxe ». Avec son nouvel épithète carbone « expliqué » par M. M Rocard. Vu les ravages immédiats nous payerons en 2010 une contribution climat-énergie. M Woerth lui-même trouve qu’il y a de l’abus !Nos gènes ont depuis longtemps ingurgité la TVA. Pourtant la bistroterie a fait un effort de 10 ans pour obtenir que rien ne change pour le client ou si peu. Et puis la TIPP, à laquelle il nous arrive de songer pendant qu’on fait le plein ! Il ne faut pas réveiller le taxé en nous qui sommeille. Point trop n’en faut. Alors qu’elles nous entourent  et fleurissent grâce à notre faculté d’oubli.Alors on nous présente la contribution. Chacun y va de son écot. Quoi de plus sympathique ! Grâce à notre geste,… quelque chose de positif et immédiat sera réalisé.Ainsi la CRDS, une contribution sociale qui devrait avoir disparu et qui est devenue  « provisoire ». Et bien sûr, la CSG  (de Rocard, non ?). On n’arrête pas de contribuer, au point même qu’il s’est trouvé un élu pour proposer une 2° journée de solidarité. Pas un impôt, une journée de plus pour nos « aînés ». On commencera à gagner notre vie en août, selon des associations de contribuables.Et puis, le prochain vocable dont on va nous bassiner sera « emprunt » enrobé d’une adjectivite culpabilisante.