Robert Ménard, fervent défenseur de la liberté d’expression et fondateur de "Reporters sans frontières" en 1985, a annoncé récemment la sortie de son nouveau livre en collaboration avec sa femme Emmanuelle Duverger : "Vive Le Pen".  Invité à cette occasion sur de nombreux supports médiatiques, il va devenir, quant à lui, victime d’une importante opposition, que ce soit en radio ou en plateau de télévision.

Dans son ouvrage, Robert Ménard dénonce le fait que le parti du Front National est victime d’une traque médiatique, d’où le titre on ne peut mieux provocateur. Cependant, quelles ont étés les réactions de ses opposants ?

Tout commence le dimanche 10 avril, où Guillaume Durand reçoit Robert Ménard sur le plateau de "L’objet du scandale" sur France 2. Le sujet, basé sur la banalisation du FN, va vite basculer sur le dit ouvrage. Un participant va par ailleurs comparer Le Pen avec un ancien dictateur chilien en déclarant : « Quelqu’un aurait dit « Vive Pinochet », qu’est-ce que vous en auriez pensé ? », bien qu’aucun participant à ce débat n’ait lu encore le livre. Le lendemain, toujours sur France 2, Robert Ménard participe à l’émission "Mots croisés" présentée par Yves Calvi. Le sujet va une nouvelle fois dévier sur son livre, et subir la même rengaine d’attaques systématiques et personnelles, où Edwy Plénel déclare : « De "Reporters sans frontières" à Jean-Marie Le Pen, quelle déchéance ! ».

Plus tard, le 19 avril, Robert Ménard est l’invité de Pascale Clark sur France Inter, où celle-ci estime que son « fascicule » ou même son « long papier » est « un peu cher alors qu’on aurait pu le lire sur internet », elle terminera par la suite en demandant à « faire un peu de place » à son épouse, et plaisanta en disant que « c’est une femme, c’est une minoritaire », on peut se demander pourquoi elle ne fut donc pas invitée ? 

Finalement, ces nombreuses oppositions et cet acharnement médiatique n’ont-ils pas plutôt démontré la théorie de Robert Ménard exposée dans son livre ?