La reprise des territoires frontaliers par les forces armées colombiennes pousse les rebelles des FARC à fuir les combats pour aller se réfugier en Équateur. Depuis quelque temps, le gouvernement équatorien ne se contente plus de réclamations par la voie diplomatique, mais accueille les dissidents colombiens avec son armée. Ce qui provoque des affrontements violents.
Les derniers combats qui ont eu lieu sur le sol équatorien se sont produits dans les environs de Yanamaru, à environ 320 kilomètres au nord-est de la capitale Quito, mais les autorités équatoriennes révèlent que les combats sont devenus quotidiens avec des pertes des deux côtés.
Le gouvernement colombien se félicite de l'intransigeance du pays voisin qui place les guérilléros des FARC entre deux feux, à la différence de ce qui se passe dans l'est du pays où les rebelles jouent au chat et à la souris sur la frontière avec le Venezuela. Des photos satellites prouvent d'ailleurs que les FARC occupent plusieurs camps dans la république bolivarienne du président Chavez où aucun combat n'a jamais été enregistré.
Au contraire de l'Équateur qui a déclaré, par la voix de Wellington Sandoval son ministre de la Défense : « La décision du gouvernement colombien et celle de nos forces armées est de combattre effectivement tous ces terroristes qui opèrent en Colombie et qui cherchent à se réfugier dans les pays voisins, pour les vaincre, les capturer ou les obliger à se rendre. »
Et Wellington Sandoval de conclure : « le terrorisme est un phénomène que tous les gouvernements ont l'obligation de combattre ».
Espérons seulement que la déroute militaire des FARC les pousse vers la table de négociation et qu'ils libèrent enfin leurs otages.