Le 16 Juin 2011, à 00 h 03 Temps Universel, 10 h 03 heure locale, un fort séisme sous marin de magnitude locale (ML), 6.6 sur l’échelle ouverte de Richter pour l’United States Geological Survey (USGS) et d’intensité VII au foyer sur l’échelle de Medvedev-Sponheuer-Karnik (aussi appelée échelle MSK), s’est produit à 2 kilomètres au large de Raulili, Île de Nouvelle Bretagne. Le Centre Séismologique Euro-Méditerranéen (CSEM) et Geoscience Australia ont, quant à eux, déterminé une magnitude du moment (Mw) 6.5 pour cet aléa séismique.
Son épicentre, latitude 5.994° Sud et longitude 151.095° Est, se situe à 2 kilomètres au Sud-Est de Raulili, à 3 kilomètres au Sud-Sud-Est de Koratul, à 4 kilomètres à l’Est-Nord-est de Maso, à 4 kilomètres au Sud-Ouest de Maihuna, à 5 kilomètres au Sud-Est de Punum, à 6 kilomètres au Nord-Est de Meninga, a 115 kilomètres à l’Est-Sud-Est de Kimbe, à 173 kilomètres à l’Est de Kandrian et à 577 kilomètres au Nord-Est de Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Son hypocentre est localisé à 21.5 kilomètres de profondeur +/- 7.3 kilomètres pour l’USGS, 37 kilomètres de profondeur pour Geoscience Australia et 20 kilomètres de profondeur pour le CESM.
Il n’y aurait ni dégâts ni victimes…
Selon les autorités locales, aucun dégât matériel n’a été signalé et aucune victime ne serait à déplorer. Au différent, l’institut Geoscience Australia a estimé que des dégats ont pu se produire dans un rayon de 50 kilomètres autour du foyer séismique. La secousse principale a été suivie, au cours des 8 premières heures par 6 répliques de magnitude égale ou supérieure à 5.0 et une kyrielle de magnitude comprise entre 3.5 et 4.9.
Le district de Pomio, ébranlé par ce tremblement de terre, se localise dans la partie occidentale de la division administrative « East New Britain », une province très montagneuse avec des composantes volcaniques et karstiques. 45.000 personnes vivent dans des villages dispersés le long de la plaines côtière et les collines et contreforts environnants. Les villages y sont constitués de cahutes en bois ou en bambou et, dans les trois principales agglomérations, – Pomio, Uvol et Tatungpal -, d’un petit nombre de maisons en pierre vulnérables aux aléas séismiques. Comme dans toute la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’île de Nouvelle Bretagne est une région pauvre et les bâtiments construits aux normes parasismiques y sont rares, voire inexistants.
Aucune alerte tsunami lancée.
La secousse principale s’est produite sur le plateau continental méridional de la plaque Sud-Bismarck. Suivant le « Pacific Tsunami Warning Centre Hawai, USA » qui se base sur les données historiques afférentes à la zone tectonique affectée, aucune menace de tsunami dévastateur de grande étendue est inexistante.
Cependant le centre précise que les tremblements de terre de cette magnitude « produisent, parfois, des tsunamis locaux qui peuvent être destructifs le long de côtes situées dans un rayon de cent kilomètres autour de l’épicentre du séisme. »
Raymond Matabosch, sismo-vulcanologue autodidacte.
Tiens…qui voilà? Un nouveau séisme,j’avais pas vu…Je relirais tantôt…!
Bonne rentrée [i][/i] »sismique »[i][/i] et littéraire!
[b]Mot de bienvenue à un voyageur fatigué
Repose-toi, mon âme en ce dernier asile,
Ainsi qu’un voyageur, qui le cœur plein d’espoir
S’assied avant d’entrer aux portes de la ville
Et respire un moment l’air embaumé de C4N[/b]