A trente quatre ans, il a fait le tour du monde à pieds. Nous ne pouvons qu’admirer ce jeune homme. Imaginez! Vingt mille kilomètres, sans voiture, juste lui et son amie Enora Nedelec. Son fantastique périple qui a duré quatre ans vient de prendre fin, il y a tout juste un mois. ces deux jeunes gens courageux ont traversé ensemble trois continents, et admiré vingt deux pays.

Ce voyage avait débuté en deux mille neuf de l’Afrique du sud jusqu’à Paris. Pour l’instant, Guillaume Combot s’est momentanément arrêté, mais il compte bien reprendre sa marche. Laissons lui quand même  le temps de se trouver un nouvel itinéraire. Mais d’où nous vient donc cet homme extraordinaire? Sans être chauvine, il est né à Paris mais a passé toute son enfance dans notre belle ville de Metz. Engagé dans les parachutistes (son rêve d’enfance) ce corps de l’armée l’a vite déçu. dès lors, il quittera le parachutisme pour aller travailler en faisant différents petits boulots dans des pays comme l’Angleterre, le Canada, (où il sera moine !!) . Ensuite l’Asie et l’Afrique l’ont bien tenté.

Il faut dire que c’est un être curieux, qui avait soif d’aventure. Ses envies, surtout celle de se dépasser l’ont conduit tout droit vers la marche…Cela n’a pas été facile pour lui puisqu’il a vécu avec seulement un euro cinquante par jour. il  n’avait pas non plus de  téléphone, ni GPS, et surtout aucun soutien, surtout lorsqu’il a franchi le sud soudan pendant la période de guerre civile. Nous n’aurons pas de mal a imaginer qu’il a du rencontrer toute sorte de personnes, connaitre différentes cultures. Il est désormais revenu et certifie qu’il était bien pessimiste sur l’avenir de l’homme avant de partir, mais qu’il est à présent gonflé d’optimisme pour le devenir de l’être humain.

Un livre sortira dans quelques temps, et pour l’instant il compte bien organiser une marche partant de Paris jusqu’à Plouarzel, qui débutera en deux mille treize. Gageons que ces quelques kilomètres ne vont pas lui faire peur, mais il faudra qu’il trouve des personnes qui ont envie de partager sa passion. En tous les cas j’imagine bien qu’il a du trouver un vrai bonheur, en allant à la rencontre du monde, et de la beauté de cette vie.