Vieilles gloires dorées : Julie Andrews, un mélodieux bonheur

Julia Elisabeth Well, dite Julie Andrews, était destinée à la comédie musicale. Elle brûlera les scènes de Brodway avec Mary Poppins qui sera porté à l'écran sans elle (nous retrouverons Audrey Hepburn plus tard, ne zappez pas !).

Dans le genre grande jeune fille toute simple, Julie Andrews, c'est encore mieux que Chantal Goya (en centimètres, en tout cas). Née en 1935 dans le Surrey, elle reste éternellement jeune pour les petits et les moins petits depuis Mary Poppins. Vous trouverez une mauvaise photo de Julie Andrews en Mary Poppins sur Wikipedia, ainsi qu'une photo plutôt réussie et pas trop obsolète (prise en 2003) qui magnifie le sourire hypnoptique (car elle sourit aussi avec les yeux) de l'inoubliable interprète de l'air de Supercalifragilisticexpialidocious. Supercalifragilisticexpialidocious (sur Wikipedia au format sonore ogg) a inspiré l'artiste qu'on appelait autrefois Prince pour un album intitulé Superfunkycalifragisexy. Le terme a été repris par la chanteuse Fergie et on peut dire que ce vocable est à la culture anglo-saxonne ce que le marsupilami-pilabot-coursurpat-despopotamoutes est à la francophone, l'un étant du Franklin (ou si ce n'est de lui, de son frère) et l'autre de Franquin.

Mary Poppins (1964), dans la même veine que les Roger Rabbit (dont nous rezapperons plus tard une photo), mêle animation et réel. Les personnages animaliers sont des toons, les décors sont dessinés.

Elle sera plus ou moins confinée dans des rôles goyesques (euh, dorothy-chantalesques, dirions nous plutôt) de très nombreuses années avant d'épouser Blake Edwards, de jouer la mère de famille de moins de cinquante ans (et ils auront cinq enfants). C'est son mari qui en fera et Viktor, et Viktoria, dans Victor-Victoria (en 1982). Elle se montra aussi pugnace dans S.O.B. (Son of a Bitch au long), du même, pour lequel elle accepte de jouer sa Saucy Sally qui veut bien montrer ses nénés à l'écran. Hélas pour nos oreilles, en 1997-1999, elle perd sa voix couvrant cinq octaves à la suite d'une opération de la gorge.
Elle ne se remet à chanter qu'en 2004 pour la – j'allais écrire « séquelle », selon un faux-ami – suite de The Princess Diaries (le II, donc). Suivront des Eloise. Elle donne ensuite de la voix dans Shrek II et III. Un trophée George et Ira Gershwin vient de la récompenser, le 8 mai 2009, pour l'ensemble de sa carrière.
Mais nous ne sommes pas là pour pomper Wikipedia.
Quoique. Voyez la version anglaise de la page lui étant consacrée pour découvrir un floppée d'anecdotes sucrées et salées que la version francophone ignore.

Et vous ?

Sur Julie Andrews, ses films, les séances du jeudi au Welcome à Angers ou ailleurs, je n'ai pas, ou plutôt, plus d'anecdotes personnelles. Et j'ignorais qu'elle avait écrit, seule ou avec Emma Walton Hamilton, tant de livres. Tony Walton, un ex (à elle) en a illustré un.
Mais ce ne sont pas mes propres souvenirs qui comptent et justifient cette rubrique Oldies but Goldies (Vieilles Gloires en or). Ce sont les vôtres. Tentez de vous souvenir et, pourquoi pas, faites nous partager ces bons ou mauvais moments en commentant.