Vieilles gloires dorées : Apocalypse Now

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Premier volet d'une série « Oldies but Goldies » de vieilles gloires dorées du cinéma international. Comme il fallait bien la débuter par quelque chose, ce sera avec la lettre A et le film de Francis Ford Coppola, Apocalypse Now (1979), adaptation transposée en Indo du roman de Joseph Conrad, Heart of Darkness (Au Cœur des ténèbres), et qui a fait l'objet d'une reprise (un remontage) sous le titre Apocalypse Now Redux.

Le but de ces végédées, de ces « vieilles gloires dorées », est de faire découvrir au plus jeunes des vedettes du grand écran ou des films, ou de les faire redécouvrir aux plus âgé·e·s ou de se les remémorer. Il s'agit d'images issues de dossiers ou plaquettes de presse diffusées lors des lancements en France de divers films.
Pas question de pomper sur Wikipedia de quoi vous concocter une resucée moins bien (car beaucoup plus vite rédigée) sur le sujet abordé par l'image. Pour savoir ce qu'il faut savoir sur Apocalypse Now, c'est par là
Au fait, des anecdotes sur ce film abondent, notamment recensées sur Wikipédia.
Un petit jeu, une anecdote ?
Marlo Brando n'est plus. Mais qui est donc cet acteur qui se prend pour Custer car il dirige les copters d'un régiment de cavalerie légère car aérotransportée ? Robert Duvall, le Lnt-Cnl Bill Kilgore ? Vous vous souvenez ? Moi pas, mais vous pouvez me rafraîchir la mémoire en laissant un commentaire.
Et vous, avec qui avez-vous vu ce film ? Vous vous souvenez ? Quelle impression vous a-t-il laissé ? Si vous l'avez vu avec l'élu·e d'alors de votre cœur, c'est pour vous l'occasion de le lui remémorer ou de la ou le contacter sous le prétexte futile de lui signaler cet article de C4N.
Lâchez-vous !
Je n'ai pas vu ce film avec Serge Craciun, mort au Val-de-Grâce,  voici peu (quoi, un ou deux ans déjà ?) qui avait été l'un des mécanos de l'aéronavale à faire, en bombardier, des rotations au-dessus de la funeste cuvette de Diên Biên Phu. C'était un appareil américain, il n'y en avait que deux ou trois, et très bizarrement, ces bombardiers mi-lourds avaient été aussi confiés à des gars de l'aéronavale. Je n'ai pas non plus vu avec lui le Diên Biên Phu de PIerre Schoendoerffer (1992). Serge Craciun était rentré d'Indo en scooter, Tabarly en jonque. C'est cela que m'inspire ce film…
Et vous, il vous inspire quoi ?

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

2 réflexions sur « Vieilles gloires dorées : Apocalypse Now »

  1. Salut Jef
    Apocalypse Now…
    This is End…un film, non un opéra filmique, une œuvre de la démesure, qui nous donne une vision intemporelle sur la folie humaine.
    Dés les premières images, on reste hypnotisé..cette forêt flambant sous le napalm, agrémenté de la voix de Jim Morisson…
    Ce ballet d’hélicoptères aux relents wagnériens, une scène jubilatoire !
    Une œuvre empreint d’une aura mystique, la quête du capitaine Willard chargé d’assassiner le colonel Kurtz, Marlon Brando présent qu’une demi-heure mais qui imprègne le film..
    Un voyage au fond de l’âme humaine, qui malgré sa complexité en demeure un film bouleversant.
    Michel

  2. Cela marque son homme (pour Michel)
    Effectivement, c’est le genre de film qui marque son homme.
    J’ai un peu bourlingué aux Yu-Ess-ov-Ay, et donc été embarqué en pouce (stop, [i]hitch-hiking[/i]) par des vétérans du Nâm.
    Mon pote Chuck Fadel était sous-off’ instructeur de tir dans le Marine Corps.
    Ce qui vaut aussi à Chuck d’être le spécialiste-référent en matière d’armes de Tom Coraghessan Boyle, ce qui est beaucoup plus plaisant.
    Quand je vois les jeunes gars qu’on expédie au Tchad (autrefois, ils se reprenaient l’eau des puits qu’ils avaient infecté avec des virus d’hépatite B, tellement l’intendance en suivait pas), au Darfour, en Afgha, je me demande comment ils reviendront.
    Surtout si l’armée les vire au bout de cinq ans car incapables de passer gradé ou spécialiste et que le chômage et les quolibets des pékins les attendront.
    Apocalypse Now, c’est un témoignage sur la folie et l’absurde.
    On en revient parfois physiquement vivant, rarement mentalement vraiment sain.
    Et mon pote Jojo, ancien appariteur de la Sorbonne, touché au crâne en opérations, s’en sort mieux que de nombreux autres.

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